Jeremy Clarkson réagit à la disqualification de Lewis Hamilton en Chine : « De héros à zéro »

Lewis Hamilton a connu un week-end complètement fou au Grand Prix de Chine. Qualifié en pole position et vainqueur de la course sprint le samedi. Mais un dimanche beaucoup moins rapide dans lequel il laisse passer son coéquipier durant la course. Et pour finir en beauté ? Disqualification pour usure excessive des patins. Un week-end de rêve qui a viré au cauchemar.

Jeremy Clarkson, connu pour son franc-parler, n'a pas manqué de réagir dans sa chronique pour The Sun. « Ce qui est intéressant, et troublant, c'est que quelques heures plus tard, après avoir fait les gros titres dans le monde entier, Lewis n'a pu se qualifier pour l'événement principal qu'en cinquième position. Et dans la course elle-même, il était si lent qu'il a laissé son coéquipier le dépasser. Et puis il a été disqualifié. Comment cela est-il possible ? », s'est-il interrogé.

Une Ferrari bipolaire ?

Ce qui intrigue Clarkson, c'est cette différence de performances entre le samedi et le dimanche. Une Ferrari ultra-rapide en sprint qui devient presque « inutile » le lendemain ? Un mystère total pour l'animateur britannique. « Je peux comprendre qu'une voiture puisse être rapide sur une piste et que le week-end suivant, sur une autre piste, soit inutile. Mais passer de héros à zéro sur la même piste ? Le même jour ? Cela n'a aucun sens », a-t-il ajouté.

Les fans de Ferrari ne sont pas surpris par ces montagnes russes. Depuis des années, la Scuderia alterne le génial et le désastreux. Stratégies hasardeuses, manque de constance… et un duo Hamilton-Leclerc qui, visiblement, va devoir apprendre à cohabiter.

Clarkson ne s'arrête pas là. Il remet en cause le choix même de Lewis Hamilton de rejoindre Ferrari. D'après lui, le septuple champion du monde n'est plus aussi affamé qu'avant et cherche avant tout à boucler sa carrière en rouge, histoire de marquer l'histoire. « Qu'est-ce que Lewis maintenant ? Un pilote ? Ou une superstar ? », questionne-t-il, en ajoutant une petite pique sur son rival en interne : « Il aura du mal à battre son coéquipier Charles Leclerc, qui parle italien, connaît l'équipe, ne passe pas autant de temps à poser pour des photos et est considéré par beaucoup comme le pilote le plus rapide de tous. »

Clarkson sous-entend qu'Hamiltonsait que ses plus belles années sont derrière lui et qu'il veut juste cocher la case Ferrari avant de raccrocher. « Peut-être qu'il a signé chez Ferrari pour une autre raison, il sait qu'il est passé à la vitesse supérieure maintenant et qu'il ne voulait pas prendre sa retraite après n'avoir jamais conduit pour le joyau de la couronne du sport automobile. »

Une saison sous tension pour Ferrari

Au-delà de la performance mitigée de Hamilton, c'est toute l'écurie Ferrari qui va être scrutée cette saison. La Scuderiajoue gros et ne peut pas se permettre de perdre du temps avec des tensions internes. Leclerc est là depuis longtemps et veut s'affirmer comme le patron. Hamilton, lui, doit prouver qu'il a encore ce qu'il faut pour gagner.

Clarkson a conclu avec une touche d'ironie : « Dans tous les cas, je lui souhaite bonne chance. » Une manière bien anglaise de dire qu'il n'y croit pas trop.