Hamilton signale un élément sous-performant sur sa Ferrari
Lewis Hamilton a terminé septième du Grand Prix du Japon, une performance en demi-teinte pour le pilote Ferrari, qui pointe du doigt un élément « sous-performant » sur sa monoplace et qui le prive de précieux dixièmes par tour.

Lewis Hamilton a terminé septième lors du Grand Prix du Japon à Suzuka, loin derrière son coéquipier Charles Leclerc, qui a fini quatrième. Le septuple champion du monde a identifié un problème technique spécifique sur sa monoplace qui l'handicape depuis le début de la saison.
Un déficit technique identifié
Après une qualification en huitième position et une course relativement solitaire, Hamilton a révélé qu'un élément à l'arrière de sa Ferrari ne fonctionne pas correctement, ce qui le désavantage et affecte ses performances par rapport à son coéquipier.
« J'ai fait de mon mieux aujourd'hui. Il me manquait vraiment de la performance par rapport aux voitures devant moi. On a trouvé quelque chose sur la voiture qui ne fonctionnait pas correctement depuis trois courses, donc j'espère qu'une fois ce problème réglé, je pourrai obtenir de meilleurs résultats. On perd un peu plus d'un dixième au tour à cause de ça. », a déclaré Hamilton aux médias après la course.
Ce problème technique semble persister depuis le Grand Prix d'Australie et coûte plus d'un dixième de seconde par tour au Britannique. L'écurie italienne a désormais identifié la source du problème, mais n'a pas encore déterminé sa cause exacte, selon le pilote britannique.
Les contraintes techniques et stratégiques
La situation technique de la Scuderia est d'autant plus compliquée que la disqualification de ses deux pilotes au Grand Prix de Chine, pour usure excessive de la planche sous la voiture (Hamilton) et poids insuffisant (Leclerc), a forcé l'équipe à revoir sa configuration. Les monoplaces roulent désormais plus hautes que prévu, ce qui réduit l'appui aérodynamique et donc la performance. Un compromis nécessaire pour éviter une nouvelle exclusion, mais qui pénalise les pilotes. En effet, les F1 de la génération actuelle sont conçues pour être pilotées au plus près du sol afin de maximiser la charge aérodynamique, mais ce réglage risque d'user prématurément la planche sous la voiture.
Hamilton a également évoqué l'absence de voiture de sécurité, lors de la course au Japon, comme facteur qui a limité ses options stratégiques : « Il n'y a pas eu de voiture de sécurité, donc ça n'a pas vraiment changé grand-chose. Je pense que les pneus mediums étaient clairement meilleurs pour le début de course, surtout avec ces conditions fraîches. », a-t-il expliqué.
Sans neutralisation, toute tentative de remontée était donc compromise. Malgré un dépassement réussi sur la Racing Bulls du rookie français, Isack Hadjar, en début de course, le Britannique n'a pas pu remonter davantage dans le classement, notamment du fait du manque de rythme de sa voiture et de la difficulté à dépasser sur le circuit de Suzuka.
Ferrari, quatrième force du plateau
Malgré ces difficultés, Hamilton se montre optimiste pour les prochaines courses, espérant une résolution rapide du problème technique. Il reconnaît toutefois que Ferrari a du retard sur les leaders : « Je pense qu'on est probablement la quatrième force, clairement, en ce moment. On est un peu en retrait par rapport aux autres en termes de performance, notamment sur le plan de l'appui aérodynamique, donc on a du travail à faire pour combler l'écart. », a-t-il avoué.
Le Champion britannique estime que l'écart avec les meilleures équipes se situe entre trois et quatre dixièmes de seconde par tour, un déficit considérable en Formule 1. Pour combler cet écart, Ferrari devra apporter des améliorations significatives à sa monoplace dans les prochaines courses.
En effet, les mises à niveau techniques promises par l'équipe pourraient changer la donne, mais leur calendrier reste incertain. « Ils ne savent pas. », a admis Hamilton lorsqu'on lui a demandé quand ces améliorations arriveraient.
Éléments positifs à Suzuka
Le septuple champion du monde tire, toutefois, des aspects positifs de son week-end : « Je suis relativement satisfait du rythme de course que j'ai eu, c'est bien compte tenu de ce que j'ai. Oui, sinon bonne performance de l'équipe. Ricciardo et moi, je pense qu'on a vraiment fait du bon boulot, et les ingénieurs et les mécanos aussi ont fait un super travail, donc oui, on continue sur cette lancée. »
Pour Hamilton, l'essentiel est maintenant de résoudre ce problème technique spécifique avant le Grand Prix de Bahreïn et d'améliorer ses performances en qualification, un aspect essentiel pour obtenir de meilleurs résultats en course. Si Ferrari parvient à corriger ces défauts et à introduire des évolutions efficaces, l'écurie italienne pourrait potentiellement se rapprocher des équipes de tête et lui permettre de retrouver le chemin du podium. En attendant, le pilote britannique devra continuer à maximiser chaque session, comme il l'a fait à Suzuka.