F1

Alonso : une saison difficile « C'est possible »

Alonso s'élancera en 13ᵉ position au Grand Prix de Bahreïn ce soir, sans réel espoir ni ambition particulière, un scénario qui pourrait bien refléter le reste de sa saison.

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Une saison plus que difficile s'annonce pour l'Espagnol.
© Motors Inside / Une saison plus que difficile s'annonce pour l'Espagnol.

La descente aux enfers continue pour l'Espagnol qualifié à la 13e place pour le Grand Prix de Bahreïn. Il avait souvent fait des erreurs lors de ses précédents changements d'équipe, ce qui avait aggravé sa situation. Mais entre Alonso et Aston Martin, tout s'est bien passé dès le premier instant.

Aujourd'hui, deux ans plus tard, il n'en reste presque plus rien. Et Aston est plus concentré sur la nouvelle réglementation de l'année prochaine que sur le présent. Le manque de motivation et la déception commencent à se lire sur les visages des deux pilotes de l'écurie. Il faudra un certain temps avant que des talents impressionnants tels qu'Adrian Newey ou Andy Cowell puissent démontrer leur force.

Interrogé sur la difficulté que représente cette saison, Alonso répond : « C'est possible. C'est une de ces saisons où l'on donne le meilleur de soi-même en qualifications et où l'on part 13ᵉ en course. Avant les qualifications, on n'aurait jamais imaginé un si bon résultat. Et je ne m'attends pas non plus à marquer des points en course. » Jamais on n'aurait cru entendre le double champion du monde se satisfaire d'une place en milieu de tableau.

S'il termine dans le top 10 au Grand Prix de Bahreïn, ce serait « comme une petite victoire pour nous », déclare le pilote de 43 ans, un peu las, aux médias. Néanmoins, Alonso garde une petite lueur d'espoir, car abandonner dans la discipline reine ne se fait pas. « Chaque petit progrès, chaque meilleure compréhension de la voiture, chaque amélioration compte. L'équipe travaille jour et nuit, surtout ici dans des conditions extrêmes, et elle ne baisse pas les bras. Et je ne baisserai pas les bras non plus. »

Alonso prévoit « une course très longue » pour dimanche soir. Il estime que s'ils parviennent à gérer correctement leurs pneus et à adopter une stratégie efficace, les points pourraient alors être « à leur portée ». L'Espagnol affirme qu'il fera de son mieux, avec un rythme difficile à tenir ici, concluant : « J'ai hâte d'y être. », dit-il avec un sourire forcé.

Retour sur la qualification

Alors qu'une 13e place en qualifications pouvait laisser penser qu'il y avait eu un problème, Alonso porte un regard différent sur le samedi à Bahreïn. Pour passer la Q1, il a fallu faire un effort considérable. Le pilote expérimenté a dû utiliser trois trains de pneus neufs dès la première séance des qualifications pour passer l'obstacle du top 15.

« Nous avions trois nouveaux trains de pneus tendres pour les qualifications et nous les avons utilisés tous les trois en Q1 parce que nous n'étions pas sûrs que la Q2 soit réalisable. À la fin, lorsque nous y sommes parvenus, je n'avais plus que des pneus usagés pour la Q2. C'est le revers de la médaille. », explique-t-il.

Il lui a manqué plus d'une demi-seconde pour atteindre la Q3 avec les pneus usés. S'il a terminé 13e et non 15e, Alonso ne le doit qu'au crash d'Esteban Ocon et à la confusion qui régnait autour de Nico Hülkenberg. De ce fait, il s'est retrouvé dernier parmi les pilotes ayant pu établir un temps. « Nous nous réjouissons des améliorations apportées à la voiture et des performances qui sortent de l'usine. Et nous motivons tout le monde à donner le maximum », dit-il.

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