Grand Prix de Bahreïn : Piastri et Russell aux anges, Norris mitigé

À Bahreïn, Oscar Piastri a brillé pour son 50ᵉ départ en F1. Une performance solide qui contraste avec les difficultés rencontrées par George Russell et son coéquipier Lando Norris.

Rédigé par Par Alexandra GrimaultLe 14/04, 00:11

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Pour son 50e Grand Prix en Formule 1, Oscar Piastri s'est offert une victoire de choix à Bahreïn. George Russell a pris la deuxième place malgré des soucis techniques récurrents sur sa Mercedes, tandis que Lando Norris, pénalisé pour un faux départ, est parvenu à compléter le podium.

Piastri, le show continue

Le pilote australien a d'abord pris la parole avec ses ingénieurs à la radio : « Ça va être une soirée d'enfer cette nuit ! » Une belle réussite pour son 50ᵉ départ.

Tout a commencé en qualifications, que le pilote australien a survolées du début à la fin. Une course importante, puisqu'à domicile ou presque pour l'écurie couleur papaye, dont une partie des propriétaires est bahreïnie.

À propos de l'intervention de la voiture de sécurité, il s'est exprimé avec humour : « J'aurais préféré qu'elle ne vienne pas, bien évidemment, mais vous savez, j'étais confiant. » En effet, une fois l'Aston Martin de sécurité rentrée aux stands, Piastri s'est offert une belle relance qui lui a permis de garder un écart confortable avec George Russell.

Au micro de Canal et de la RTBF, il a même tenté de s'exprimer en français : « Oui, je suis content », avant de perdre ses mots et de revenir à l'anglais : « J'ai une bonne voiture, c'était vraiment un super weekend, je suis fier de mon résultat en qualif qui m'a permis d'être là aujourd'hui. »

Russell accumule des problèmes techniques

La monoplace de George Russell lui en a fait voir de toutes les couleurs, compromettant par moments sa position. Des problèmes de freins, de DRS, de GPS, de transpondeur et d'électronique sur le volant ont jalonné sa course. Même avec ces difficultés, Russell est resté positif : « C'est une course vraiment difficile, nous avons eu beaucoup de problèmes, et finir deuxième dans ces circonstances, c'est vraiment énorme. » Néanmoins, il a su garder le leader du classement derrière lui, tout en reconnaissant : « Un tour de plus et il m'aurait dépassé. »

Concernant le problème de DRS ouvert, George Russell s'est expliqué : « J'appuyais sur le bouton de la radio, le DRS s'ouvrait, mais il a été ouvert moins d'une seconde. C'est juste un problème technique. »

Il n'a pas manqué de féliciter Oscar, bien que la bataille du départ et des deux premiers tours ait été rude entre les deux pilotes : « Oscar était dans un autre monde aujourd'hui, bravo à McLaren. » Russell repart confiant de Bahreïn avec son 4ᵉ podium de la saison.

Malgré tous ces problèmes, George a su tirer le maximum et fournir un bon travail pour conserver sa deuxième place. Reste à savoir si cette position sera maintenue après les vérifications techniques post-course, dont nous aurons la réponse dans quelques heures.

Norris : trop d'erreurs qui coûtent cher

Lando Norris a vécu des montagnes russes émotionnelles et termine avec des sentiments mitigés. Son objectif était de terminer deuxième, mais il a dû se contenter de la troisième place. Il reconnaît avoir commis des erreurs qui lui ont coûté cher, notamment une pénalité de cinq secondes pour faux départ. « Je ne pensais pas être si loin devant sur la grille, je suppose, rien de plus que ça », a expliqué Norris.

Sa course a également été compromise par l'obligation de redonner une position à Hamilton, ce qui a ralenti sa progression. Malgré ces contretemps, il se dit satisfait de sa performance globale compte tenu des obstacles rencontrés. « Une course difficile. J'ai commis trop d'erreurs lors des dépassements. C'était une course compliquée pour moi et je suis déçu de ne pas avoir réussi le doublé pour McLaren, car cela aurait été magnifique à domicile. Une course difficile, mais avec quelques points positifs. »

Norris admet qu'il devra encore s'adapter à sa voiture pendant un certain temps. « Je dois garder la tête haute et continuer à travailler dur parce que la confiance n'est plus trop là et je ne me sens pas à l'aise dans la voiture. »