Hamilton échappe à une sanction après avoir gêné Albon en EL2
Lewis Hamilton a évité une sanction après avoir gêné Alex Albon lors de la deuxième séance d'essais libres (EL2) du Grand Prix d'Arabie saoudite. Les commissaires ont estimé que l'incident, survenu dans le virage 17, ne présentait pas un caractère « dangereux ».

Lewis Hamilton a évité une pénalité après un incident survenu lors de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Arabie Saoudite, où il a gêné Alex Albon dans un virage à haute vitesse.
Les faits et l'enquête
Durant les EL2 à Djeddah, Hamilton s'est retrouvé sur la trajectoire d'Albon qui arrivait à haute vitesse. Le pilote Williams a dû manœuvrer pour éviter la Ferrari.
Les commissaires, après avoir écouté les deux protagonistes et analysé la télémétrie, les vidéos et les communications radio, ont reconnu que Hamilton avait « inutilement gêné » Albon au virage 17. Néanmoins, selon les règles établies avec les écuries, ce type d'incident en essais libres n'entraîne pas de sanction, sauf si la situation est jugée dangereuse.
Juste après l'accrochage évité, Albon avait pourtant qualifié la situation de « dangereuse » à la radio. Mais face aux commissaires, il a nuancé ses propos, admettant avoir exagéré puisqu'il gardait le contrôle de sa monoplace et que l'incident ne méritait pas de punition.
Réaction du patron de Williams
James Vowles, directeur de Williams, s'était exprimé avant la décision des commissaires. Il avait mis en avant la configuration particulière de certaines portions du circuit saoudien, notamment entre les virages 4-5 jusqu'au virage 8, où les pilotes roulent à l'aveugle et en pleine charge.
« Dans ces conditions, les options d'un pilote sont limitées. Lever le pied est possible, mais certainement pas freiner. Je suis quasi certain que les commissaires feront une analyse raisonnable. Ils savent que Ferrari n'a pas agi intentionnellement, mais ils doivent montrer de la fermeté pour éviter un accident », avait-il commenté.
Les galères d'Hamilton en essais
Au-delà de cet incident, Lewis Hamilton a vécu un vendredi compliqué à Djeddah. Il a terminé les EL2 à la 13e place, à plus d'une seconde du meilleur chrono de Lando Norris et à huit dixièmes de son équipier Charles Leclerc, classé quatrième.
Face aux médias après la séance, le Britannique a reconnu ses difficultés : « Ce n'était pas terrible aujourd'hui. Mon problème principal était la mise en température des pneus. Ce n'est pas la faute de l'équipe, nous avons simplement peiné à les placer dans la bonne fenêtre d'exploitation », a-t-il expliqué.
Le pilote Ferrari a également évoqué des soucis d'équilibre avant-arrière et un manque de constance sur un tour complet : « On cherche encore le bon équilibre entre les trains avant et arrière. Pour l'instant, j'ai toujours du mal à maintenir une performance régulière sur l'ensemble du tour. »
Il a ajouté qu'habituellement il perd des positions le samedi, mais qu'au vu de son classement actuel « il n'y a pas beaucoup de places à perdre », espérant que l'équipe trouvera des améliorations avant les qualifications.
Ambitions modérées pour les qualifications
Interrogé sur ses objectifs pour les qualifications, Hamilton s'est montré peu optimiste : « Difficile à dire. Pour le moment, j'essaie juste de viser une place dans le top 10. », a-t-il dit.
Ce début de saison chez Ferrari reste difficile pour le septuple champion du monde, avec seulement 25 points récoltés jusqu'à présent. Hormis sa pole et sa victoire lors du sprint en Chine, ses performances restent inférieures aux attentes. En Arabie Saoudite, circuit où il n'a décroché qu'un seul podium (victoire en 2021 face à Verstappen), la mission s'annonce presque impossible.
Hamilton et son équipe ont travaillé durant la nuit pour tenter d'améliorer les réglages de sa Ferrari et espérer une meilleure journée ce samedi lors des qualifications, qui seront essentielles sur ce circuit urbain où les dépassements sont particulièrement compliqués.