F1

La FIA veut relever la vitesse dans les stands pour dynamiser certaines courses

Pour favoriser des stratégies alternatives et rendre certains Grand Prix plus spectaculaires, la FIA prévoit d'augmenter la limitation de vitesse dans la voie des stands à Zandvoort et Singapour.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
La FIA cherche différents moyens pour relancer l'incertitude en course
©MotorsInside / La FIA cherche différents moyens pour relancer l'incertitude en course

La Formule 1 cherche à diversifier les scénarios de course et à créer plus d'incertitudes tactiques. Pour y parvenir, la FIA envisage d'augmenter la vitesse maximale autorisée dans la voie des stands à Zandvoort et Singapour, passant de 60 km/h à 80 km/h.

Jusqu'à présent, ces deux circuits imposaient une limite réduite pour des raisons de sécurité. Mais cette saison, des ajustements techniques pourraient permettre de les aligner sur la norme générale, déjà en vigueur sur la majorité des autres circuits.

Vers des arrêts plus rapides

Cette modification réduirait sensiblement le temps total d'un arrêt au stand. À Singapour, la durée pourrait passer de 28-29 secondes à environ 23 secondes. Ce gain rendrait les stratégies à deux arrêts plus viables, augmentant ainsi les options tactiques des équipes.

Avant d'entrer en vigueur, ces changements nécessitent toutefois des adaptations mineures des installations, ainsi qu'une validation réglementaire du directeur de course sur recommandation du délégué à la sécurité.

Monaco reste une exception

Sur le tracé étroit et sinueux de Monaco, une augmentation de la vitesse n'est pas envisageable pour des raisons de sécurité. Pour maintenir un enjeu stratégique, une nouvelle règle impose cette année à chaque pilote d'effectuer deux arrêts obligatoires pendant la course.

Une mesure encore floue pour certains pilotes. Oliver Bearman s'interroge : « Je ne sais pas comment cela est censé fonctionner. Vraisemblablement, ils vont imposer à partir de quel tour un arrêt est autorisé, comme en Formule 2. Sinon, je m'arrêterais au premier tour, puis au deuxième, et je finirais la course en pneus durs. »
Le pilote Haas d'ajouter : « Mais je suis sûr qu'ils ont prévu quelque chose pour éviter ça, peut-être une fenêtre d'arrêt à partir du 15e tour. Je suppose qu'ils s'en sortiront. En tout cas, cela devrait donner des résultats intéressants. »

Quant à Charles Leclerc, il a découvert le sujet lors du point presse du jeudi dans le paddock de Miami : « C'est la première fois que j'en entends parler. Il y a certains circuits où cela devrait être possible mais clairement, il y en a d'autres où ça ne serait pas réaliste. »

Une réponse aux critiques

Cette évolution s'inscrit dans un effort plus large pour rendre les Grand Prix plus imprévisibles, après un début de saison jugé peu enthousiasmant sur le plan stratégique. Malgré l'introduction d'un nouveau composé de pneus ultra tendre, la plupart des courses ont jusqu'ici été dominées par des stratégies à un seul arrêt.

En rendant les arrêts moins pénalisants, la FIA espère relancer l'intérêt et la variété tactique sur les circuits urbains, où les dépassements en piste restent limités. C'est ainsi que la FIA a entériné l'obligation d'avoir deux arrêts obligatoires lors du prochain Grand Prix de Monaco. Charles Leclerc ne cachait pas sa satisfaction que ça n'ait pas été le cas l'an dernier puisqu'il avait profité, à l'instar de tous les autres pilotes, de l'accident du premier tour pour faire son changement obligatoire et ensuite maitriser les débats jusqu'à l'arrivée : « C'est bon, j'ai déjà coché cette case-là ! »

Votre commentaire
Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Vous avez déjà un compte ?
Me connecter
Vous recevrez un e-mail de vérification pour publier votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.
Haut {{message_merci}}