F1

Ferrari, cinquième force du plateau à Miami

Septième et huitième à l'arrivée du Grand Prix, la Scuderia poursuit son début de saison délicat. Néanmoins, ce week-end à Miami a été encore plus difficile, l'écurie italienne ayant été devancée, à la régulière, par Williams

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Charles Leclerc avec la SF-25 à Miami lors de la course.
©Ferrari / Charles Leclerc avec la SF-25 à Miami lors de la course.

C'est un début de saison que Ferrari n'imaginait pas. Deuxième au championnat des constructeurs l'année dernière, le recrutement d'Hamilton et son arrivée à Maranello cet hiver avaient de quoi faire espérer l'écurie italienne pour 2025. Cependant, après six courses, force est de constater que Ferrari peine à obtenir des résultats convaincants. Si elle a connu une manche douloureuse en Chine avec une double disqualification, le Grand Prix de Miami ce week-end a sans doute été encore plus dur à vivre. En effet, si la communication en fin de course n'a pas été bonne, le problème de la SF-25 réside dans son manque de performances.

Sur le tracé floridien, l'équipe de Frédéric Vasseur a tout simplement été la cinquième force du plateau si l'on regarde les données télémétriques. Un constat qui s'est observé tout au long du week-end. Lors des qualifications samedi, Lewis Hamilton a pour la première fois de la saison été éliminé en Q2 avec une lointaine 12e place. De son côté, Leclerc n'a pu faire mieux qu'une 8e place, à plus d'une demi-seconde du poleman Max Verstappen, mais surtout derrière les deux Williams d'Albon et de son ancien équipier Carlos Sainz.

Une monoplace qui manque d'appui aérodynamique

Si l'on regarde de plus près la télémétrie, on se rend compte que c'est surtout dans les deux premiers secteurs que la Ferrari est la plus en difficulté. L'enchaînement de virages rapides dans le secteur 1 et la partie plus sinueuse du secteur 2 ne convient pas du tout aux monoplaces italiennes qui souffrent principalement dans les freinages et les sorties de virages, avec une instabilité régulière à l'arrière. Selon les données, Leclerc a perdu 0,4 seconde sur Verstappen rien que dans le premier secteur. Un écart qui s'est ensuite encore plus creusé dans le deuxième secteur, avec des pneus qui ont surchauffé chez Ferrari, faisant perdre encore plus d'adhérence à la monoplace, principalement entre les virages 11 et 16.

Malheureusement, en course, la situation ne s'est pas arrangée. Si Hamilton a tenté une stratégie décalée en partant avec les pneumatiques durs et a gagné une place sur Hadjar au départ, le rythme des voitures rouges n'était tout simplement pas assez rapide. Leclerc n'arrivait pas à dépasser les Williams tandis que le Britannique est resté 23 tours derrière Esteban Ocon avant d'enfin trouver l'ouverture.

Une bonne stratégie de pneus, une mauvaise stratégie d'équipe

Dans son malheur, la chance a souri à Ferrari lorsque la VSC est intervenue au moment de l'abandon d'Ollie Bearman. L'ancien pilote Mercedes en a profité pour s'arrêter aux stands et chausser des gommes medium. Une bataille a donc été entamée entre les deux Ferrari et Carlos Sainz. Néanmoins, même si les consignes d'équipe n'ont pas été parfaitement orchestrées, la monoplace italienne manquait tout simplement de performance.

Dans le dernier tour, Sainz, pourtant dépassé par les deux Ferrari au tour 31, est parvenu à rester juste derrière les deux pilotes et a même tenté un dépassement sur Hamilton dans le dernier virage, sans réussite. Finalement septième et huitième à l'arrivée, Ferrari ressort donc ce dimanche avec 10 points en poche. Ce sont trois de moins que Red Bull mais surtout deux de moins que Williams. Une anomalie quand on connaît les performances des deux monoplaces la saison passée.

Une saison sans victoire pour Ferrari ?

Ferrari doit donc trouver impérativement des solutions. Si Leclerc a déclaré que l'équipe connaît ses faiblesses, il est maintenant primordial de les régler rapidement si Ferrari veut à nouveau viser des podiums et des victoires. En dehors des évolutions que l'équipe pourrait apporter, Ferrari doit également comprendre sa monoplace, ce qui semble difficile en raison d'une fenêtre de performance optimale très étroite cette saison.

L'écurie italienne dispose d'une semaine de pause pour y parvenir. Et si le début de la tournée européenne, qui plus est sur ses terres à Imola, marquait le retour de Ferrari au premier plan ? Ça, seule la piste nous le dira.

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