Ferrari souhaite "repartir de zéro" à Monaco
La Scuderia Ferrari arrive au Grand Prix de Monaco où les résultats en qualifications sont prépondérants. Le directeur de l'écurie, Frédéric Vasseur, a expliqué que l'équipe travaille depuis plusieurs jours afin de s'améliorer dans ce domaine.
Ferrari a indiqué vouloir « repartir de zéro » à l'approche du Grand Prix de Monaco. L'écurie italienne sort d'un week-end contrasté à Imola. Si les qualifications se sont très mal déroulées (élimination en Q2 pour les deux pilotes), la course a été bien plus favorable (4ᵉ place pour Hamilton, 6ᵉ pour Leclerc), une constante depuis le début de la saison. En effet, la SF-25 est une monoplace plus performante le dimanche que le samedi, une donnée qui ne favorise pas Ferrari ce week-end car Monaco est un circuit où les qualifications occupent une place essentielle et elles nous donnent un aperçu de ce que seront les positions en course.
Pour Ferrari, cela ajoute une difficulté à une saison qui ne se passe déjà pas comme prévu (un seul podium depuis le début de l'année, la 3ᵉ place de Leclerc en Arabie Saoudite). Le Monégasque, vainqueur du Grand Prix l'an passé, aborde avec pessimisme ce rendez-vous, conscient que ce circuit n'est pas favorable aux caractéristiques de sa voiture. « Ce sera un week-end très difficile. Je pense que Monaco met en évidence pas mal de faiblesses de notre voiture », a-t-il expliqué aux médias, dont GPblog. Pour Frédéric Vasseur, le patron de l'écurie italienne, un bon résultat passera forcément par une meilleure performance en qualifications, un élément qui manque pour le moment dans le clan italien.
Des qualifications à mieux négocier
« Même quand nous sommes en bonne forme en course, nous restons derrière McLaren. Ce qui est clair lors des trois ou quatre dernières courses, c'est que notre rythme en course est bien meilleur qu'en qualifications. À Djeddah, nous étions la voiture la plus rapide en piste le dimanche et à Miami, nous étions bien plus rapides en course qu'en qualifications. Il est clair que nous essayons de tirer le meilleur de la voiture le samedi, et lors des deux derniers week-ends, nous n'avions pas un bon rythme, mais nous ne trouvons pas les raisons », a souligné le Français à RacingNews365.
Pour éviter une nouvelle contre-performance en qualifications, l'ancien directeur d'Alfa Romeo a indiqué que son équipe travaille d'arrache-pied depuis plusieurs jours sur les runs avec peu d'essence pour trouver la source des problèmes rencontrés par l'écurie italienne. « Le Grand Prix de Monaco est une course unique. Nous savons à quel point les qualifications sont cruciales sur ce circuit et, ces derniers jours, nous avons travaillé spécifiquement à l'amélioration de nos performances sur les tours chronos, car lors des dernières courses, nous n'avons pas réussi à extraire tout le potentiel de notre package le samedi. »
Un circuit potentiellement humide le samedi : une aubaine pour Ferrari ?
« Nous devons clairement concentrer tous nos efforts là-dessus, car à Monaco, le samedi soir, tout est quasiment joué. Cela signifie que nous devons avoir bien plus de performances le samedi. Nous voulons faire mieux que ce week-end, mais ce sera beaucoup plus difficile. Monaco est une histoire différente en termes de gestion des pneus, de préparation, donc nous allons repartir de zéro pour comprendre les problèmes et faire mieux à l'avenir. »
L'incertitude règne dans le clan italien avant d'aborder le Grand Prix de Monaco, course nationale pour Charles Leclerc. Malgré tout, des averses pourraient tomber avant ou pendant les qualifications du samedi : un signe du destin chez les rouges ?
