Albon pointe du doigt Haas après sa sortie en Q2 : « Ils ont été sales, sales »
Éliminé pour seulement trois centièmes de seconde en Q2, Alexander Albon estime que le comportement d'une Haas l'a privé d'un passage en Q3. Frustré, le pilote Williams revient aussi sur un week-end perturbé et plein d'embûches.


Alexander Albon a quitté les qualifications avec un goût amer. Le pilote Williams a manqué la Q3 pour seulement 0,03 seconde, et il en attribue la cause à la Haas d'Oliver Bearman, qu'il a rattrapée dans le secteur final de son dernier tour rapide.
À la radio, sa colère était claire : « Ils ont été sales, sales, Haas. Ils savaient ce qu'ils faisaient. Lents exprès dans le secteur 3. »
Il a également cité Lewis Hamilton comme autre source de gêne plus tôt dans le tour, ajoutant : « Haas, désolé, pas bien. Et aussi Lewis au virage 7. »
Pas de blocage, mais un air sale trop présent
Après les qualifications, Albon a précisé que Bearman ne l'avait pas volontairement bloqué ou forcé à ralentir. En revanche, il a souffert de la turbulence générée par la Haas : « Honnêtement, Ollie n'était pas dans le chemin, je n'ai pas eu à freiner, et je n'ai pas été perturbé par la voiture elle-même. On prend tellement d'air sale, et l'air sale était un peu trop présent dans le secteur 3. »
La déception d'Albon s'explique aussi par une préparation très limitée sur l'ensemble du week-end. Il n'a quasiment pas roulé avant les qualifications, entre la présence du pilote réserve Victor Martins en EL1 et des problèmes mécaniques en EL3.
Malgré tout, le Thaïlandais préfère retenir du positif. Williams, traditionnellement en difficulté sur ce circuit, a montré un visage plus compétitif que prévu.
« C'est dommage de manquer la Q3, mais en même temps je suis content : c'est la première fois que je passe en Q2 ici avec Williams, et j'étais presque en Q3. » Et d'ajouter : « Ça montre à tout le monde qu'on va dans la bonne direction. Mais il y a encore du travail. »