F1

Carlos Sainz : "Si je ne peux pas rejoindre un top team, j'en construirai un"

L'Espagnol s'est récemment exprimé dans une interview accordée à MotorSport Italie. Le pilote Williams est revenu sur ses débuts avec l'écurie de Grove et a déclaré vouloir faire d'elle une équipe de premier plan.

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Carlos Sainz en interview après les qualifications en Arabie Saoudite.
© Overtake/MotorsInside / Carlos Sainz en interview après les qualifications en Arabie Saoudite.

Dans une interview accordée à Motorsport Italie, Carlos Sainz s'est exprimé sur ses premiers pas et son adaptation au sein de sa nouvelle écurie, Williams. Un transfert qui a suscité la curiosité de nombreux observateurs, alors que plusieurs grandes équipes, comme Mercedes ou Red Bull, étaient à la recherche d'un nouveau pilote.

Pourtant, aucune des deux ne l'a retenu, et l'Espagnol a préféré se tourner vers Williams, une écurie certes historique, mais en difficulté ces dernières saisons, comme en témoigne sa neuvième et avant-dernière place au classement des constructeurs l'an passé, avec seulement 17 points inscrits.

Un pilote désormais bien intégré dans sa nouvelle équipe

Interrogé sur ce sujet, l'Espagnol a simplement souligné : « Les gens en F1 savent parfaitement pourquoi certains choix sont faits. Je n'ai pas besoin de l'expliquer devant un micro. » L'ancien pilote McLaren préfère désormais se concentrer sur la piste, où il relève cette année un nouveau défi : ramener Williams parmi les écuries de tête.

Même si la tâche s'annonce délicate, Sainz est convaincu de pouvoir y parvenir, comme il l'avait fait avec McLaren, et même Ferrari. « Chez Williams, j'ai vu le potentiel pour écrire une belle histoire. J'ai longuement discuté avec James [Vowles] du projet qu'il avait en tête, et j'ai décidé de parier sur Williams parce que cela me semblait être la meilleure opportunité pour construire une top team », a-t-il déclaré.

Une décision certes critiquée par certaines détracteurs, mais qu'il ne regrette pas aujourd'hui, d'autant plus qu'il se sent de plus en plus à l'aise au sein de l'écurie britannique et affirme être « intégré dans une famille ». « Six mois après le début de cette aventure, je peux dire que je suis encore plus convaincu qu'au moment où j'ai signé. On travaille tous à 100 % pour atteindre cet objectif. »

« Sur le plan personnel, ça va beaucoup mieux. Je suis maintenant dans une équipe avec un projet à long terme qui me motive vraiment. Je me sens faire partie d'une famille – et ce n'est pas pour dire que je ne me sentais pas bien chez Ferrari, je tiens à le préciser – mais l'an dernier, la situation était différente, car j'ai disputé toute la saison en sachant que je partirais. C'était une année étrange, mais dans l'ensemble, je pense que nous avons fait du bon travail en tant qu'équipe », explique-t-il.

Pour Sainz, l'objectif est de construire un projet solide sur le long terme

Malgré un certain optimisme, Sainz ne s'attend pas à jouer les victoires dès la saison prochaine. Même si Williams a retrouvé un peu de forme cette année, l'écurie reste encore loin des leaders, et Sainz est conscient qu'il devra patienter encore quelques années avant de se battre contre les meilleurs.

Néanmoins, il aborde la suite avec sérénité : « Dans les premières courses, nous avons fait un bon pas en avant, mais ce qui me donne le plus confiance, c'est que, une fois que j'ai pu commencer à ajuster les réglages avec les ingénieurs, nous avons fait un autre pas. J'aime pouvoir contribuer à la direction que nous prenons. »

« Je ne pense pas que nous serons prêts l'année prochaine. Ce serait fantastique de faire un autre pas en avant, car cela signifierait être avec les équipes de tête – mais mon expérience chez Ferrari m'a aussi appris qu'il y a une différence entre faire partie du groupe de tête… et battre réellement les leaders. »

Williams : une écurie en pleine progression

Après une période d'adaptation, Carlos Sainz semble avoir trouvé son rythme chez Williams. Il a d'ailleurs réitéré son objectif de devenir champion du monde, un titre qu'il espère décrocher avec l'écurie britannique. Il faudra se montrer patient, car son ancienne équipe, McLaren, semble pour l'instant avoir une longueur d'avance sur toutes les autres. Mais avec la nouvelle réglementation attendue en 2026, la hiérarchie pourrait être complètement bouleversée.

L'occasion pour lui, vingt ans après Fernando Alonso, d'emmener à son tour l'Espagne au sommet de la Formule 1.

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