F1

Adrian Newey “provoque” Aston Martin : le défi est lancé

Adrian Newey, figure emblématique de la Formule 1, a récemment pointé les limites du simulateur d'Aston Martin, estimant qu'il faudrait deux ans pour résoudre le problème. Des propos qui ont piqué au vif le staff de Silverstone, bien décidé à lui prouver le contraire. Andy Cowell, nouveau directeur de l'écurie, répond et dévoile les coulisses d'un défi interne exaltant.

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Adrian Newey, figure emblématique de la Formule 1
© Aston Martin / Adrian Newey, figure emblématique de la Formule 1

« On va lui montrer ! » : la riposte d'Aston Martin

Interrogé dans le podcast James Allen on F1, Andy Cowell n'a pas mâché ses mots face aux prédictions de Newey : « Est-ce qu'il nous faudra deux ans pour y arriver ? Non, absolument pas. Est-ce qu'Adrian provoque les gens ? Oui, tout à fait. » Le nouveau patron d'Aston Martin insiste : ces critiques ont déclenché une réaction en chaîne positive au sein de l'usine. « Tout le monde à l'usine avec qui j'en ai parlé m'a dit : 'On va lui montrer ! On va transformer ces deux ans en quelques mois' », affirme-t-il.

Newey avait mis en lumière les faiblesses de la corrélation entre les données et le simulateur d'Aston Martin, jugeant la résolution de ce défaut comme un projet de deux ans. Mais pour Cowell, ce genre de déclaration ne fait qu'accélérer la dynamique de progrès : « La compétition, c'est aussi une affaire de rythme. L'avantage vient de la rapidité avec laquelle on atteint nos objectifs. »

Une collaboration franche et ciblée

Andy Cowell a retrouvé Newey vingt ans après leur première collaboration chez McLaren. Aujourd'hui, ils travaillent côte à côte chez Aston Martin, mais avec des rôles bien définis. « Adrian n'est pas intéressé par le management ou l'organisation de l'équipe. Il se concentre sur la conception de la voiture, son architecture, les détails », explique Cowell. « On connaît nos forces et nos faiblesses, et je pense qu'un de nos points forts à tous les deux, c'est qu'on peut se parler franchement. »

Ce duo technique, à l'expérience complémentaire, s'appuie sur une communication directe et une vision partagée de la performance, centrée sur un objectif commun : le gain en performance exprimé en millisecondes.

Vers 2026 avec Honda en ligne de mire

Alors que l'équipe passera aux moteurs Honda en 2026, Cowell se veut rassurant. Bien qu'il n'ait plus touché à un moteur depuis cinq ans, son expertise dans les groupes propulseurs hybrides – acquise chez Mercedes – reste précieuse pour faciliter l'intégration du nouveau moteur.

« Ce n'est pas mon rôle de concevoir le moteur, c'est celui de Honda. Mais je peux expliquer aux ingénieurs ici les défis qu'ils rencontrent, et inversement. Cela permet de créer une langue commune : celle du chrono », affirme-t-il. Un rôle de médiateur technique qui pourrait faire la différence à l'heure où chaque milliseconde compte.

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1 commentaire
  1. Gravatar Pierre
    PierreLe 08/06, 17:04
    Bonjour
    Avez tout l’argent investi, peuvent-ils concevoir une voiture gagnante en si peu de temps. McAclean n’a pas ses bons résultats du jour au lendemain, pareil pour Ferrari et Red Bull.
    Répondre
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