Bearman fier pour le 200e GP de Haas, Ocon espère un coup de chance au Canada
Ollie Bearman et Esteban Ocon se préparent à vivre un week-end « spécial » au Canada alors que Haas s'apprête à célébrer son 200e Grand Prix en Formule 1.
Une étape marquante pour l'écurie américaine, qui espère également rebondir après une course sans point en Espagne.
200e Grand Prix pour Haas
Depuis ses débuts en 2016 lors du Grand Prix d'Australie, où Romain Grosjean avait offert à Haas ses premiers points avec une 6e place, l'équipe a connu des hauts et des bas, son meilleur classement étant une 5e place au championnat constructeurs, en 2018.
Leur meilleur résultat en course reste une 4e position, également signée par Romain Grosjean en Autriche la même année. Pour marquer l'événement à Montréal, l'équipe arborera une livrée spéciale inspirée de leur monoplace de 2016.
Bien qu'il ne soit pilote titulaire que depuis cette saison, Ollie Bearman se dit honoré de faire partie de cette aventure : « Je suis très fier de l'équipe et du chemin parcouru. C'est un cap impressionnant pour la plus jeune équipe de F1. Je suis heureux de faire, même modestement, partie de cette histoire. »
Le Britannique a également évoqué sa discussion avec Romain Grosjean lors de récents GP, ajoutant que certains membres comme le directeur Ayao Komatsu sont là depuis le tout début — un signe fort de fidélité et de continuité.
Esteban Ocon espère retrouver de la performance à Montréal
De son côté, Esteban Ocon se souvient parfaitement de la course fondatrice de Haas en F1 : « Je me rappelle très bien du message radio de Romain : ‘Bienvenue en Formule 1, les gars.' C'était impressionnant. »
Le Français souligne que l'équipe arborera une combinaison et une livrée vintage, avec les noms des membres de l'équipe inscrits sur l'aileron avant, en espérant que cela leur porte chance : « C'est un beau clin d'œil au passé, et j'espère que cela nous apportera un peu de réussite ce week-end. »
Mais Esteban Ocon insiste aussi sur la nécessité de progresser : « On doit encore travailler sur la régularité. Tout le monde est dangereux en ce moment, c'est très serré, donc on doit être au top. »
Son coéquipier partage cette analyse, notamment après une course difficile à Barcelone : « Ce fut compliqué, d'autant plus que certains de nos rivaux ont bien performé. Cela montre qu'on a encore du boulot. Mais pour ce 200e GP, c'est un moment très spécial pour l'équipe — un bon résultat serait la cerise sur le gâteau. »
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