Grand Prix du Canada : le Top/Flop de la rédaction

Tops

George Russell s'offre sa première victoire de la saison

Impressionnant en qualifications avec une pole position maîtrisée, George Russell a transformé l'essai dimanche en remportant brillamment le Grand Prix du Canada. Solide au départ, constant dans son rythme et soutenu par une stratégie efficace, le pilote Mercedes a réalisé une course sans faute. Un coup de pouce de la voiture de sécurité en fin d'épreuve l'a aidé à sécuriser sa quatrième victoire en Formule 1, la première cette année. Ce succès confirme son excellent début de saison et le relance pleinement dans la lutte pour le titre, avec désormais 136 points au compteur, à 62 unités du leader Oscar Piastri.

Kimi Antonelli, audace payante pour un premier podium en F1

Kimi Antonelli a fait parler sa détermination et son sang-froid pour décrocher le tout premier podium de sa jeune carrière en Formule 1. Très agressif au départ, le pilote Mercedes n'a pas hésité à se porter à la hauteur d'Oscar Piastri dès les premiers virages, prenant le dessus dès le troisième. Ensuite, grâce à une stratégie bien exécutée, l'Italien a résisté à la pression constante des McLaren pour conserver sa troisième position. Profitant aussi des difficultés rencontrées par les pilotes de Woking, Kimi Antonelli a signé une performance solide qui conclut un excellent week-end pour Mercedes à Montréal.

Nico Hülkenberg enchaîne les belles performances

Après une prestation remarquable en Espagne conclue à la cinquième place, Nico Hülkenberg a remis ça au Canada. Parti 11e, l'Allemand a su saisir les opportunités dès le départ, dépassant notamment Franco Colapinto et Alex Albon pour se hisser rapidement dans le top 10. Solide tout au long de la course, il a défendu sa position avec efficacité et profite de l'abandon de Lando Norris pour finir 8e. Quatre points supplémentaires qui viennent s'ajouter aux dix récoltés à Barcelone : Nico Hülkenberg confirme son excellent état de forme.

Flops

Lando Norris craque sous la pression

Parti de la 7e position, Lando Norris avait pourtant bien entamé son Grand Prix grâce à une stratégie décalée en pneus durs, qui lui a permis de mener la course à deux reprises. En fin d'épreuve, il semblait bien parti pour accrocher un podium et fondait sur son coéquipier Oscar Piastri, alors 4e. Mais après plusieurs tours bloqué derrière l'Australien, le Britannique a fini par tenter une manœuvre précipitée au 57e tour. Le contact était inévitable : son aileron avant a heurté l'arrière de la McLaren n°81, forçant son abandon. Un coup dur dans la course au titre, accompagné d'excuses immédiates mais qui ne gomment pas une erreur de jugement coûteuse. Lando Norris, en quête de régularité cette saison, cède encore de gros points et voit l'écart se creuser avec Oscar Piastri, désormais à +22 au championnat.

Ferrari recule dans la hiérarchie

Alors qu'un sursaut était attendu du côté de Maranello après les récentes rumeurs autour de l'avenir de Fred Vasseur, la Scuderia a encore déçu. Cinquième pour Charles Leclerc et sixième pour Lewis Hamilton – qui a roulé avec une voiture endommagée après avoir percuté une marmotte dès le 8e tour – les deux pilotes Ferrari n'ont jamais été en mesure de rivaliser avec McLaren, Red Bull ou Mercedes, bien plus efficaces. Les performances stagnent, les stratégies peinent à convaincre, et Ferrari semble glisser vers un rôle de quatrième force du plateau.

Alpine s'enfonce encore

Le 100e Grand Prix de l'écurie en Formule 1 n'aura rien eu de festif. Une nouvelle fois, la monoplace française a manqué cruellement de vitesse. Pierre Gasly, contraint de s'élancer depuis la voie des stands après une dernière place en qualifications, n'a jamais été dans le rythme. Coincé derrière Liam Lawson durant une grande partie de la course, il termine 15e sans jamais pouvoir remonter. Franco Colapinto, pourtant en difficulté, le devance encore à l'arrivée. Résultat : Alpine reste lanterne rouge du classement constructeurs avec 11 petits points, désormais à neuf unités de Sauber.