F1

Pour Hadjar, « tout allait mal » au Canada

Le pilote français s'est dit surpris du rythme affiché par les Racing Bulls en course. Après des qualifications encourageantes, il n'a pas pu faire mieux qu'une seizième place et a brisé sa série de trois courses consécutives dans les points.

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Les Racing Bulls, l'une derrière l'autre au Grand Prix d'Arabie saoudite.
© Overtake/MotorsInside / Les Racing Bulls, l'une derrière l'autre au Grand Prix d'Arabie saoudite.

Une course à oublier pour Isack Hadjar. Après trois manches consécutives terminées dans les points, le natif de Paris a vécu la course la plus difficile de sa carrière, ne décrochant qu'une seizième place à l'arrivée, avant-dernier des pilotes ayant franchi la ligne. Un résultat qui illustre les difficultés rencontrées par l'écurie de Faenza dimanche au Canada, marqué également par l'abandon de Liam Lawson. Pour le Français, le constat est sans appel : « Tout allait mal. » La monoplace italienne manquait de rythme et peinait à faire fonctionner ses pneus.

Pourtant, le début de week-end semblait une nouvelle fois prometteur (11e et 13e places pour les deux pilotes lors de la dernière séance d'essais libres), et l'écurie espérait emmener ses deux voitures en Q2. Un espoir rapidement envolé pour Liam Lawson. Le Néo-Zélandais n'a malheureusement pas réussi à tirer le maximum de sa monoplace et ne s'est qualifié qu'en 19e position.

Une monoplace délicate et trop agressive sur les pneus

Si Hadjar est parvenu à accéder à la Q3, le Français ne s'est pas montré satisfait du comportement de sa voiture : « C'était difficile à piloter sur cette piste. L'équilibre de la voiture n'était pas vraiment cohérent. C'était un peu au petit bonheur la chance à chaque virage, et j'avais peu de confiance », a-t-il expliqué au micro de la F1 après les qualifications.

Un constat qui s'est malheureusement confirmé le dimanche, avec une monoplace incapable de préserver ses pneumatiques. Douzième sur la grille après une pénalité de trois places pour avoir gêné Sainz en Q1, le pilote Racing Bulls a rapidement souffert d'une dégradation excessive de ses gommes lors de son premier relais. Contraint de s'arrêter très tôt, il est ressorti en plein trafic. Lucide, le vice-champion 2024 de F2 a déclaré :

« J'ai eu une forte dégradation sur les médiums. On a ouvert l'avant gauche très tôt, de manière très soudaine, et le rythme était tout simplement très mauvais. À la fin, c'était assez facile de me dépasser, je n'avais aucune chance. C'est tout. Depuis le début du week-end, j'ai du mal à maîtriser la voiture. La confiance est très faible, même en qualifications. La 9e place était correcte, mais j'ai arraché ce tour en me battant avec la voiture. Et sur 70 tours, je ne peux pas tenir comme ça. »

Un week-end manqué par Racing Bulls au Canada

Le Français peine d'ailleurs à comprendre ce manque soudain de rythme après un « triple header » très satisfaisant (9e à Imola, 6e à Monaco, 7e en Espagne). Selon lui, ce n'est pas une « question de température ».

La course a été encore plus difficile pour son coéquipier Liam Lawson. Déjà relégué en 19e position après les qualifications, le Néo-Zélandais a choisi de s'élancer depuis la voie des stands après avoir changé son unité de puissance. En manque de rythme, et victime d'un problème de refroidissement au 53e tour, le natif d'Hastings a finalement été contraint à l'abandon. Pour le directeur de l'écurie, Laurent Mekies, la voiture manquait tout simplement de performance ce week-end :

« Le fait est que nous n'avions tout simplement pas le rythme pour nous battre dans le top 10 aujourd'hui », a admis le Français devant Autosport. « Isack a souffert d'un fort graining sur ses pneus lors de son premier relais en médiums, et malheureusement, nous avons dû abandonner la voiture de Liam à cause d'un problème de refroidissement. »

Rebondir rapidement, la mission de l'écurie italienne

L'ancien directeur de course chez Ferrari se veut néanmoins optimiste pour la suite. Il sait qu'une petite amélioration peut faire une grande différence, tant les écarts sont faibles entre les monoplaces du peloton :

« La bataille est très serrée dans le peloton, et parfois un dixième de seconde peut faire toute la différence. Cela a suffi pour que nous soyons distancés au lieu d'attaquer vers l'avant. Si l'on regarde les derniers mois, toutes les améliorations que nous avons apportées en tant qu'équipe sont arrivées après des week-ends difficiles comme celui-ci au Canada. »

Une réaction est néanmoins attendue chez Racing Bulls dès l'Autriche, d'autant que ses rivaux directs ont tous marqué des points.

Des rivaux qui chassent Racing Bulls

Si Williams est solidement installé en tête du milieu de peloton avec 55 points inscrits, la bataille fait rage derrière. Grâce à la neuvième place d'Esteban Ocon, Haas est désormais à égalité avec Racing Bulls, les deux équipes totalisant 28 points. Aston Martin, grâce à la septième place d'Alonso, glane sept unités supplémentaires et compte désormais 22 points, soit six de retard sur Haas et Racing Bulls.

Enfin, Sauber poursuit son regain de forme avec la huitième place d'Hülkenberg. L'écurie suisse totalise 20 points et prend ses distances avec Alpine. L'écurie française ferme la marche de ce classement avec seulement 11 points inscrits, tous signés Pierre Gasly.

La lutte entre toutes ces écuries s'annonce plus indécise que jamais et devrait, une fois encore, animer le prochain week-end à Spielberg.

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