Oscar Piastri réagi aux règles de la FIA rendues publiques
A l'aube du Grand Prix en Autriche, la FIA a rendu publique ses lignes directrices concernant les pénalités données aux pilotes. Cela s'inscrit dans un but de transparence afin que les fans puissent mieux comprendre comment sont prises les décisions des commissaires de course.


Deux documents ont été publiés. D'abord, les « Directives sur les normes de conduite », qui ont été introduites à la demande des pilotes en 2022, clarifient la conduite dans diverses situations de course, y compris les dépassements à l'intérieur et à l'extérieur des virages. Sont également évoqués, le retour sur le circuit après un incident, le comportement derrière la voiture de sécurité et les infractions aux limites de la piste, par exemple.
Le deuxième document concerne, quant à lui, les « Directives sur les pénalités », qui existent depuis une dizaine d'années. Y est énuméré une centaine d'infractions courantes auxquelles sont associées les pénalités recommandées et les points de pénalité qui devraient être appliqués au cours de chaque session d'un week-end de course.
Jusqu'ici seulement les pilotes et leurs équipes avaient accès à ces documents. Interrogé en conférence de presse, Oscar Piastri tient à rappeler qu'il ne faut pas prendre ses règles à la lettre. Ce n'est pas parce que c'est écrit noir sur blanc que ça se passe comme ça en réalité.
« Je pense que la première chose importante à souligner est qu'il s'agit de lignes directrices. Il ne s'agit pas de règles immuables. Il est impossible d'essayer d'exprimer par des mots tous les scénarios de course. C'est donc un travail très difficile. Je pense que ces lignes directrices donnent aux commissaires des indications sur ce qui devrait être acceptable et ce qui ne l'est pas. Il est évident qu'il y a encore des degrés de facteurs qui ne peuvent pas vraiment être mis par écrit. Chaque situation est différente, mais je pense que cela nous permet au moins, en tant que pilotes, de savoir clairement ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas, » explique t-il.
« Même si vous avez écrit 10 pages de lignes, un conducteur trouvera toujours une zone d'ombre, rien qu'en fonction de la situation dans laquelle il se trouve. Je pense donc qu'il est important de le reconnaître et de ne pas tirer de conclusions hâtives du type « il est dit ceci dans cette phrase, donc c'est ce qui devrait se passer ». C'est toujours entre les mains des commissaires. »