Hamilton : "Notre course en Australie, c'est une expérience bonne à prendre"
F1.
Après le Grand Prix de Melbourne, l'écurie McLaren peut se targuer d'avoir pris les 25 points de la victoire avec Jenson Button. Certes le choix de pneus audacieux, du pilote champion du monde en titre, a fait la différence, mais une certaine dissonance se fait entendre au sein de l'écurie de Woking.
En effet, Quid de Lewis Hamilton, parti à une discrète 11ème place, il finira 6ème à plus de 29 secondes de son coéquipier.
L'ancien champion du monde, sort de ce GP frustré par une stratégie d'équipe, qu'il ne peut comprendre.
Pour lui, le choix des ingénieurs, de lui imposer un second arrêt pour monter de nouveaux pneus secs, est à l'origine de ce résultat car le doublé 1ère et 2ème places était en vue.
Malgré la déception, Hamilton veut positiver et déclare depuis la Malaisie :
«La situation est maintenant plus claire. Nous nous sommes réunis pour comprendre ce qu'il s'était passé. En course, nous devons faire des choix très rapides, nous sommes encore en phase d'apprentissage avec ces pneus soumis à une pleine charge d'essence. Je pense que l'équipe a cru que les pneus ne pourraient pas tenir aussi longtemps....
Tout cela constitue une expérience dont l'équipe va tirer profit dès la prochaine course.»
Le jeune prodige anglais tente de relever la tête :
«Après la course je suis retourné au garage, j'étais heureux pour tous les gars car les voir tous en rouge pour fêter la victoire, cela reste une grande sensation... Que je gagne ou que mon coéquipier gagne, c'est toujours un sentiment génial, parce que c'est toute une équipe qui travaille dure pour cela.»
Il fait amende honorable alors qu'il a protesté vivement contre les têtes pensantes de chez McLaren :
«Je suis tellement passionné ce sport, mon coeur bat au rythme de la course, j'ai eu une telle poussée d'adrénaline lors de ce Grand Prix, d'autant plus que je venais d'être accroché par une autre monoplace. Alors oui peut être qu'une fois sorti de mon cockpit, je n'ai pas dit les bons mots.»
La frustration d'Hamilton fut décuplée par l'accrochage avec la Red Bull de Webber, en fin de course, il confesse :
«Dans ces conditions, bien sûr que de finir, c'est toujours intéressant, mais c'est très frustrant d'être accroché de la sorte. Sur le coup c'est comme si vous grimpiez à l'échelle et que vous glissiez d'un coup. C'est un sentiment pas évident à supporter surtout après avoir travaillé si dur. Maintenant c'est aussi ça la course et c'est de là que vient l'excitation qui en découle.»
Piqué au vif par la victoire de Jenson Button, agacé par la stratégie de l'équipe, voilà de quoi sur-motiver le jeune surdoué natif de Stevenage.
