Vettel s'insurge contre l'augmentation du nombre de pilotes payants en F1
F1. Sebastian Vettel est revenu sur la situation et la conjoncture actuelle en formule un, qui obligent aujourd'hui de plus en plus d'équipes à avoir recours à des pilotes payants.
Le pilote d'outre Rhin est préoccupé par cette situation qui découle d'un plus faible investissement des sponsors. Afin de faire face à ces pertes, de nombreuses équipes de milieu et de fond de tableau ont fait appel à des pilotes que l'on appelle "payants" car amenant avec eux une valise remplie de juteux billets. Ces pilotes apportent souvent des sponsors qui les soutiennent personnellement. C'est le cas de Petrov chez Lotus Renault, de Maldonado chez Williams, de Perez chez Sauber ou encore de Karthikeyan chez HRT. Mais ces pilotes n'ont, pour la plupart, pas le coup de volant d'un Alonso ou d'un Hamilton et encore moins le niveau de courir en f1. Ce qui dessert à juste titre la qualité de la grille actuelle, pourtant forte de cinq champions du monde.
Ce qui amène Vettel à ouvrir de nouveau le débat en déclarant à la télé autrichienne Servus que « c'est un risque pour nous professionnels, car ces pilotes lorsqu'ils se font dépassés se comportent de manière imprévisible. Certains sont de vraies chicanes mobiles ». Selon lui, le KERS et l'aileron arrière mobile rendraient également la conduite plus périlleuse car contraignant les pilotes à détourner les yeux de la piste.
Le champion du monde en titre conclu même en affirmant que « c'est un peu comme conduire une voiture en s'amusant sur son portable. »
Ce débat n'est pas nouveau, mais il est de plus en plus préoccupant à un tel niveau de compétition. Faut-il instaurer une pure et simple limitation de la valeur du salaire? La FOTA va un peu dans ce sens avec le RRA. De plus, il ne faut pas jeter tout de suite la pierre à un Maldonado ou à un Petrov dont le potentiel n'est pas si faible. Et Alonso n'est-il pas lui aussi un pilote payant? Santander soutiendrait-il la scuderia sans l'étendard espagnol?
Autant de questions qui laissent à penser que pilotage et argent ne font peut-être plus qu'un.