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Belgique - Course 1 : Charles Leclerc, roi de Belgique

F2. Charles Leclerc ne fut jamais menacé tout au long de la course alors qu'Artem Markelov fut en mesure d'arracher la deuxième place à Oliver Rowland dans le tout dernier virage !

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Charles Leclerc ne fut menacé qu'au départ
© Zak Mauger/FIA Formula 2 / Charles Leclerc ne fut menacé qu'au départ

Auteur de sa 7ème pole position hier (sa 8ème si on ne compte pas son exclusion en Hongrie), Charles Leclerc se savait sous la menace des deux pilotes Dams au départ. Finalement, un seul s'aligna sur la grille puisque Nicholas Latifi était contraint à l'abandon avant même le départ.



L'envol du pilote Prema ne fut pas le meilleur de la saison et Oliver Rowland put se porter à sa hauteur. Seulement, le virage la Source arrivait déjà et Charles Leclerc bénéficiait de la meilleure position, en étant à l'intérieur. A la sortie du virage, les deux hommes entraient légèrement en contact, avec le pneumatique arrière gauche du Monégasque qui endommageait légèrement l'aileron avant du Britannique, sans que cela n'ait de conséquences pour les deux pilotes. Le contact fut tellement léger que le Monégasque ne s'en est pas rendu compte et n'en fut informé que par Oliver Rowland dans la cool room. Ce dernier était d'ailleurs très fair-play sur le sujet : « C'était son virage, il était devant. C'était probablement une erreur de jugement de ma part et pas du tout la faute de Charles. »

Ayant fait le plus dur, Charles Leclerc se concentra alors à creuser l'écart pour ne pas être sous la menace du DRS dans la très longue ligne droite de Kemmel. L'écart d'une seconde fut dépassé dès la fin du premier tour et le protégé de Prema resta hors de portée pendant le reste de la course. La voiture de sécurité virtuelle fut brièvement mise en place pour évacuer le carbone laissé sur la piste par quelques accrochages dans le peloton, notamment par Louis Deletraz, à l'aileron avant cassé.

Pourtant, Oliver Rowland tenta une stratégie alternative pour tenter de déstabiliser son rival pour le titre en changeant de pneumatiques dès le 6ème tour. Cela le rejeta en fond de classement mais avec suffisamment d'écart sur les pilotes de devant pour pouvoir bénéficier pleinement de la fraicheur de ses gommes.

Cependant, ce ne fut pas suffisant pour se rapprocher de Charles Leclerc, qui ressortit des stands au 10ème tour, avec une marge de plus de six secondes sur le protégé de Renault, en lutte avec Norman Nato, qui ne s'était pas encore arrêté. Ainsi lorsqu'au 16ème tour, le dernier de ses adversaires repassa par les stands, Charles Leclerc disposait d'une avance confortable de 14 secondes sur la deuxième place tandis que Luca Ghiotto occupait la dernière marche du podium depuis le début de la course.

Au 18ème tour, le drapeau blanc et noir fut brandi contre Antonio Fuoco. L'Italien fut tout de même en mesure de dépasser la Racing Engineering de Nyck de Vries, pour remonter en 6ème position. Artem Markelov profita lui de ses gommes plus jeunes pour remonter sur son coéquipier de Russian Time, Luca Ghiotto et lui ravir la troisième place tandis que Antonio Fuoco disposait également de Gustav Malja.

Au drapeau à damier, l'avance de Charles Leclerc fut abyssale puisqu'il atteignit 26 secondes au bout de 25 tours de course... Artem Markelov réalisait une très belle remontée pour passer de la 9ème place sur la grille à la deuxième marche du podium, en effectuant un dépassement osé dans le tout dernier virage. Mais cette manoeuvre fut sous enquête des commissaires. Pourtant, après course, même Oliver Rowland ne criait pas au scandale car ses pneumatiques étaient détruits après son arrêt prématuré : « Je me suis arrêté trop tôt. J'ai eu une grosse perte de performance des pneumatiques dans les deux derniers tours. J'ai fait tout ce que j'ai pu mais ce n'était pas suffisant pour le garder derrière moi. »

Derrière, Antonio Fuoco signe la cinquième place, derrière Luca Ghiotto mais devant les deux Racing Engineering de Gustav Malja et Nyck de Vries tandis que Sette Camara s'élancera de la pole inversée lors de la course de demain. Roberto Mehri, pour son retour en F2, signe la 9ème place tandis que Norman Nato a arraché le point de la 10ème place.

De notre envoyé spécial à Spa-Francorchamps

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