Ce week-end, Jerez a retrouvé un avant-goût de son glorieux passé. Si le championnat de F1 1997 fut adjugé sur le circuit espagnol à la suite de l'accident entre Michael Schumacher et Jacques Villeneuve, c'est le premier de F2 qui s'est joué dans le sud de l'Espagne.
Une nouvelle fois, le Monégasque a su mettre toutes les chances de son côté en signant hier la pole position, sa huitième en dix séances depuis le début de saison. Son départ fut de nouveau sans reproche et il n'eut aucun mal à maintenir la Russian Time de Luca Ghiotto derrière lui.
Il géra ensuite ses pneumatiques tendres jusqu'au 10ème tour, tout comme son principal rival pour le titre, Oliver Rowland. Les deux hommes durent alors se frayer un chemin parmi les pilotes qui avaient décidé de prolonger leurs efforts avec leurs gommes medium. Cette stratégie semblait être la mauvaise carte sur le circuit sinueux jusqu'à ce que Nobuharu Matsushita et Santino Ferrucci relancent complètement la course en se percutant à six tours de la fin.
L'entré de la voiture de sécurité a permis de regrouper tout le peloton et mettre Nicholas Latifi et Antonio Fuoco, montés en pneus beaucoup plus frais, dans une position idéale afin de jouer les trouble-fête dans la lutte qui opposaient leurs coéquipiers respectifs pour la tête de la course et, par conséquent, pour le titre.
Mais leur remontée fut nettement compromise par les commissaires, qui ne sortirent jamais leurs drapeaux bleus. Louis Deletraz et Sean Gelael se trouvaient dans le chemin des leaders alors qu'ils étaient à un tour de la tête. Cela fut providentiel pour Charles Leclerc, dont les pneumatiques arrivèrent à bout de course dans le dernier tour mais Oliver Rowland ne fut jamais en mesure de porter une attaque sur son rival, ce qui le laissa quelque peu frustré à la fin de la course : « Je savais qu'il commençait à souffrir. Je voulais capitaliser là-dessus mais c'était difficile car j'avais des retardataires qui voulaient me dépasser, ce qui est un peu frustrant car j'essayais de me concentrer sur mes trajectoires mais je devais garder un oeil dans mes rétroviseurs pour voir s'ils venaient. »
Cependant, la joie du Monégasque fut quelque peu gâchée par l'erreur des organisateurs locaux, qui décidèrent de jouer la Marseillaise et non l'hymne de son pays...
Allez c'est bon j'en peut plus de l'organisation à Jerez pic.twitter.com/GjUdTM6JEG
— Maxime. (@MaximeB92) 7 octobre 2017
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