La F2 passe aux pistolets électriques pour les changements de pneus
Depuis le début de la saison de Formule 2, les mécaniciens sont équipés pour la première fois de pistolets à roue électriques au lieu de pistolets pneumatiques. Le PDG de la F2 explique que ce changement est bénéfique pour plusieurs aspects.

Rédigé pPar
Valentin Herve
Le 15/03 à 21:32

C'est une petite révolution dans le paddock de la Formule 2. Depuis cette saison les équipes se sont vues équipées de pistolets électriques, en remplacement des traditionnels pistolets pneumatiques, fruit d'une longue consultation entre l'instance et les équipes. Plusieurs raisons sont avancées pour justifier ce changement.
Le PDG de la Formule 2 Bruno Michel explique d'abord ce changement pour des raisons écologiques : « La principale raison de ce changement est de rendre la voie des stands beaucoup plus propre qu’elle ne l’était auparavant et, ce faisant, beaucoup plus sûre », explique-t-il. Il rajoute que l'équipement relatif aux pistolets pneumatiques était très imposant : « Si vous regardez tout l’équipement que les équipes avaient dans la pitlane, il y avait tellement de choses avec les bouteilles d’air, les portiques et tout le nécessaire pour ces vieux pistolets à roue. Maintenant, nous avons rendu les choses beaucoup plus simples et beaucoup plus sûres ».
Autre argument avancé par le patron de la F2 : le coût. Les pistolets pneumatiques représentaient un certain coût dans le budget des équipes, tant pour le transport que l'entretien : « Avec les pistolets pneumatiques, les coûts initiaux étaient élevés et les équipes devaient ensuite payer pour les entretenir également. Le coût d’entretien de ces pistolets était le même coût que celui de l’achat de nouveaux pistolets électriques. Cela fait une énorme différence », déclare Bruno Michel. En s'en débarrassant, les équipes libèrent un poids non négligeable : « Nous nous débarrassons de 100 à 200 kg de fret, car les nouveaux pistolets électriques sont beaucoup plus légers que le portique et tous les équipements précédents ».
Pour Bruno Michel, l'adoption d'un pistolet à roue électrique représente une légère perte de temps à l'arrêt, mais avec une meilleure consistance : « Un pitstop avec des pistolets à roues électriques en F2 sera quelques dixièmes de seconde plus lent qu’avec des pistolets pneumatiques, mais la consistance de l’arrêt au stand est meilleure avec le pistolet à roue électrique ».
« Les nouveaux pistolets sont donc plus légers et plus faciles à utiliser, ce qui rend les arrêts aux stands plus cohérents pour les équipes », déclare le patron de la F2. Il ajoute que l'introduction de ces pistolets électriques n'enlève en rien au spectacle proposé en piste tout en repoussant les limites technologiques : « Lorsque nous pouvons apporter des changements qui vont dans la bonne direction en termes de technologie et que nous pouvons réduire les coûts que les équipes doivent assumer, c’est la bonne étape. Nous avons toujours été très efficaces pour faire des choses comme ça. Nous évoluons », conclut Bruno Michel.
Le PDG de la Formule 2 Bruno Michel explique d'abord ce changement pour des raisons écologiques : « La principale raison de ce changement est de rendre la voie des stands beaucoup plus propre qu’elle ne l’était auparavant et, ce faisant, beaucoup plus sûre », explique-t-il. Il rajoute que l'équipement relatif aux pistolets pneumatiques était très imposant : « Si vous regardez tout l’équipement que les équipes avaient dans la pitlane, il y avait tellement de choses avec les bouteilles d’air, les portiques et tout le nécessaire pour ces vieux pistolets à roue. Maintenant, nous avons rendu les choses beaucoup plus simples et beaucoup plus sûres ».
Autre argument avancé par le patron de la F2 : le coût. Les pistolets pneumatiques représentaient un certain coût dans le budget des équipes, tant pour le transport que l'entretien : « Avec les pistolets pneumatiques, les coûts initiaux étaient élevés et les équipes devaient ensuite payer pour les entretenir également. Le coût d’entretien de ces pistolets était le même coût que celui de l’achat de nouveaux pistolets électriques. Cela fait une énorme différence », déclare Bruno Michel. En s'en débarrassant, les équipes libèrent un poids non négligeable : « Nous nous débarrassons de 100 à 200 kg de fret, car les nouveaux pistolets électriques sont beaucoup plus légers que le portique et tous les équipements précédents ».
Pour Bruno Michel, l'adoption d'un pistolet à roue électrique représente une légère perte de temps à l'arrêt, mais avec une meilleure consistance : « Un pitstop avec des pistolets à roues électriques en F2 sera quelques dixièmes de seconde plus lent qu’avec des pistolets pneumatiques, mais la consistance de l’arrêt au stand est meilleure avec le pistolet à roue électrique ».
« Les nouveaux pistolets sont donc plus légers et plus faciles à utiliser, ce qui rend les arrêts aux stands plus cohérents pour les équipes », déclare le patron de la F2. Il ajoute que l'introduction de ces pistolets électriques n'enlève en rien au spectacle proposé en piste tout en repoussant les limites technologiques : « Lorsque nous pouvons apporter des changements qui vont dans la bonne direction en termes de technologie et que nous pouvons réduire les coûts que les équipes doivent assumer, c’est la bonne étape. Nous avons toujours été très efficaces pour faire des choses comme ça. Nous évoluons », conclut Bruno Michel.