Théo Pourchaire évoque la sécurité du circuit de Spa : "On essaie de ne pas y penser"
F2. La sécurité sur le circuit de spa est la question la plus importante lors des week-ends de courses. Le pilote de F2 sait que la FIA et les personnes compétentes travaillent pour faire en sorte d'assurer la sécurité des pilotes.
Le Grand Prix de Belgique sera la 10eme manche du championnat de F2. Théo Pourchaire, l'actuel second du championnat, est prêt à rouler sur un circuit très dangereux. Ce week-end, les conditions de course seront fraîches et probablement humides, un climat qu'aime bien le Français.
« Honnêtement, j'aime bien quand il fait un peu plus frais. Là, il va pleuvoir, c'est un critère en plus à prendre en compte. Moi, j'aime bien la pluie, j'aime bien Spa sous la pluie, j'ai toujours été à l'aise sur ce circuit sous la pluie. Après, je pense qu'il va peut-être faire sec dimanche avec des températures plus fraîches, donc c'est positif. Après, on s'adaptera dans toutes les conditions, que ce soit au niveau du set-up de course ou du pilotage », a déclaré le pilote de 19 ans pour MotorsInside.
Le pilote Art Grand Prix est habitué à rouler à grande vitesse : « Je roule bien à 300 km/h à Djeddah, donc rouler à 250 à Spa, c'est un jour normal pour moi. » Malgré cette habitude, le Français admet la dangerosité du circuit, surtout pour son virage le plus célèbre, le Raidillon. « C'est malheureux ce qui est arrivé en 2019 (décès d'Antoine Hubert) ou cette année (mort de Dilano van't Hoff). Après, c'est un circuit, enfin surtout un endroit du circuit qui est peut-être un peu dangereux. On a une Fédération internationale (FIA) qui se penche dessus, qui s'y est déjà penchée dessus pour essayer de s'améliorer », a déploré le vice-champion de F2.
Le circuit belge avait déjà fait des améliorations pour rendre plus sécurisé ce virage iconique du sport automobile, malheureusement insuffisantes. « Les organisateurs du GP et le patron du circuit vont aussi se pencher dessus. Les pilotes de F1 qui ont une voix importante vont essayer d'améliorer ça. Après, on essaie de ne pas y penser, c'est un circuit comme un autre, il faut juste rouler et ne pas penser à ce genre de chose », a poursuivi le Français.
Le pilote est tout de même confiant pour que la sécurité soit assurée par la FIA, mais reste réaliste sur les dangers du sport automobile.
« Il y a plein de circuit où il y a des endroits dangereux, après c'est malheureux et ça fait partie du sport automobile. On sait qu'il n'y aura jamais de risque 0, si on peut améliorer tant mieux, après moi, je ne sais pas quoi améliorer dans ce virage. C'est à la FIA et aux personnes compétentes de savoir quoi faire, il y a des pilotes de F1 qui conduisent des voitures plus vite que nous qui vont aider la FIA là-dessus », a terminé le pilote de la Sauber Academy.
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