Les temps des pilotes coupables d'un drapeau rouge pourront être annulés en F2 et F3
F2. Désormais lorsqu'un pilote provoquera un drapeau rouge, durant une séance de qualification, en F2 ou en F3, son temps sera potentiellement annulé si cela pénalise les autres pilotes n'ayant pas terminé leur tour.
Tout le monde doit rentrer dans la voie des stands dès l'introduction du drapeau rouge, lors d'une séance d'essais, de qualification ou durant la course. Aucun pilote ne peut s'y soustraire et une fois ce drapeau brandit, aucun retour en arrière de la part de la direction de course n'est possible.
Durant une séance de qualification, il suffit qu'un pilote sorte de la piste violemment pour que ce drapeau soit brandi par la direction de course. Ce qui entraîne parfois l'arrêt de la session lorsqu'il ne reste que peu de temps, comme à Monaco en 2021 après l'accident de Charles Leclerc.
Les autres pilotes qui n'ont pas bouclé leur tour ne peuvent donc pas valider leur chronomètre une fois le drapeau rouge agité, de quoi énerver les pilotes encore en piste. Pour tenter de sanctionner, la FIA a décidé qu'en F2 et F3, le pilote responsable du drapeau rouge verra son temps sera annulé et pourra potentiellement partir dernier le lendemain.
Les patrons d'équipes en faveur de cette règle
Cette nouvelle règle sera dans un premier temps testé en F2 et en F3, avant d'être potentiellement introduite en F1 si les résultats sont probants. Plusieurs directeurs des écuries de F2 et F3 sont favorable à cette nouveauté.
« En fait, je suis d'accord avec ça, parce que je pense qu'il n'y a rien de pire que quelqu'un qui va prendre la pole et les autres qui ont la séance gâchée par un drapeau rouge. Je suppose que cela dépend si c'est votre pilote qui a fait une erreur innocente ou non. Je dis toujours qu'avec des règles comme celle-là, on les veut parfois, mais on les déteste plus tard », explique Olivier Oakes, directeur d'Hitech.
« Je pense qu'en ce qui concerne la question de savoir si nous devrions être proches de la F1 sur les règles ou non, je pense qu'il est vraiment facile de dire que nous aimerions l'être. Mais je pense que c'est parfois difficile. Il y a tellement de nuances qui sont différentes », poursuit le Britannique.
« Je ne sais pas pourquoi ils ne l'implémentent pas aussi en F1, pour être honnête. Peut-être parce qu'ils ont moins de drapeaux rouges et peut-être que nous essayons quelque chose pour essayer d'éviter d'avoir autant de drapeaux rouges, mais je ne suis pas sûr que cela changerait grand-chose », déclare Sébastien Philippe, directeur d'ART GP.
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