Vettel pas fan de la future Formule E
Formule E. La FIA a récemment lancé un championnat de monoplaces à motorisation éléctrique dont la première édition se déroulera en 2014-2015 mais si ce championnat fait l'objet d'un intérêt certain, ce n'est pas le cas pour tout le monde, notamment pour le récent quadruple champion du monde, Sebastian Vettel.
L'année 2014 verra l'apparition d'un nouveau championnat du monde sous l'égide de la FIA, la Formule E (Formula E en anglais). Cette discipline se veut le pendant de la Formule 1 mais dans le domaine de la motorisation électrique. Exit le bruit des F1, les courses se dérouleront sur des tracés en ville dans les grandes villes dans le monde entier (Londres, Berlin, Monaco, Los Angeles, Miami ou encore Buenos Aires et Pékin.)
De grands noms se sont associés à ce championnat comme McLaren, <a href="/f1/actualite/15534-renault-motorisera-les-monoplaces-du-championnat-formula-e.html"target="_blank"title="Renault motorisera les monoplaces du championnat Formula E">Renault</a>ou <a href="/f1//f1/actualite/15534-renault-motorisera-les-monoplaces-du-championnat-formula-e.html/actualite/15712-F1-Williams-fournira-les-batteries-du-championnat-Formule-E.html"target="_blank"title="Williams fournira les batteries du championnat Formule E">Williams</a>. Mais l'une des inconnues - comme avec l'arrivée du V6 - reste la sonorité du moteur électrique, qui est quasi nulle.
Interrogés lors de la conférence de presse tenue à l'issue des qualifications en Inde, Sebastian Vettel, Nico Rosberg et Lewis Hamilton ont donné leur avis sur ce futur championnat. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que celui qui n'était pas encore quadruple champion du monde n'est pas un grand fan de ce nouveau concept.
« Je n'aime pas du tout ça. Je pense que ce n'est pas l'avenir, je pense que les gens viennent ici pour sentir la Formule 1 et il n'y a rien de tel que lorsqu'une voiture démarre et vous n'entendez rien à part le vent. Peut-être que je suis un peu vieux jeu, mais je pense que la Formule 1 a besoin de faire du bruit, il y a besoin d'avoir des vibrations. C'est ce dont je me souviens lorsque j'ai vu de la Formule 1 pour la première fois en 1992 lors des essais libres à Hockenheim, même si c'était mouillé et que les voitures ne sortaient pas, mais une fois leurs tours d'installation réalisés, c'était un super sentiment d'être là et de les entendre arriver à travers la forêt et de le sentir dans le sol. C'est pour cela que je ne suis pas un grand fan, » a confié Vettel.
Nico Rosberg s'est quant à lui montré moins catégorique et plus vague, estimant que cela apportait de la nouveauté ce qui est une bonne chose mais qu'il faudra attendre de voir ce que cela pourra donner : « C'est quelque chose d'intéressant, c'est certain. Quelque chose de nouveau et je sais qu'il y a beaucoup d'intérêt et c'est prévu pour se dérouler dans les villes donc cela amène la course aux gens, ce ne sont pas les gens qui se rendent sur les courses et bien évidemment, c'est un peu l'avenir. Donc ce sera intéressant de voir comment cela se passe. Nous devons attendre et voir ce que ça donnera. »
Lewis Hamilton a été le moins prolixe sur le sujet bornant à confié qu'il était « d'accord » avec ses deux collègues.