Jean Todt et Alejandro Agag entre joie et espoir pour l'avenir de la catégorie
En marge de ce week-end, le directeur exécutif de la Formule E et le président de la FIA ont tenus à saluer l'excellente préparation française de l’événement. Mais les deux hommes voient encore plus loin: la suite de la discipline semble enthousiasmante !

Rédigé par Alexandre Lepère
Il y a 59 mois, archivé

Le présent : un ePrix de Paris dans la lumière
Invité ce Vendredi devant le parterre de journalistes, Jean Todt ne cachait guère son émotion devant les micros :
« C'est une fierté d'apporter la Formule E ici à Paris » a déclaré Jean Todt. »
« Mon bureau de la FIA est à quelques pas du circuit. Je vis à Paris depuis si longtemps, c'est un moment très excitant pour moi. La Formule E a déjà évoluée dans des endroits fantastiques, mais une course dans Paris est encore un bien meilleur endroit ! Le décor convient parfaitement à ce genre de discipline. J'espère que nous resterons ici pendant quelques années encore. »
Pour Alejandro Agag, la Formule E se fond en effet à merveille dans l'univers parisien :
« Nous devons remercier tous ceux qui ont rendu cette course possible. La Formule E a un très fort ADN Français.»
Pour l'anecdote, il nous confia d'ailleurs que «l'idée d'un tel championnat est née dans un restaurant parisien ! »
« Je pense que cette course sera la plus grande et la plus belle de celle que nous avons organisé jusque là.
Dés que l'aval politique a été donné, l'efficacité de l'organisation française a fait le reste. Bien que cela soit un exercice difficile, la construction de la piste a été réalisé effacement et rapidement. Nous sommes très impressionnés du travail fourni jusque là : c'est un plaisir d'organiser cette course ici. »
À ce titre, bien que la durée du contrat entre la mairie de Paris et la Formule E ne soit que d'une seule année, Alejandro Agag a admis que « des discussions sont déjà en cours » pour implanter durablement la Formule E au cœur de la capitale française.
Le futur: une discipline au style de plus en plus prononcé ?
Les deux protagonistes se sont également prononcés sur l'évolution globale de la Formule E, une discipline en plein essor tant sur le plan technique que sur le plan structurel. Avec l'ouverture des possibilités techniques pour les écuries, l'arrivée de Jaguar en 2016-2017, ou bien encore de nouvelles destinations, comme à Hong-Kong, les bonnes nouvelles ne manquent pas...
Comme l'a rappelé l'ex directeur de la Scuderia Ferrari. « La série progresse bien. »
« Nous voulons voir la Formule E avec des batteries plus autonomes et plus durables. Nous pensons notamment doubler la capacité d'autonomie pour la course. Il faut que les innovations de la série puissent profiter aux voitures de la vie de tous les jours.»
Mais cette feuille de route ambitieuse pourrait t-elle porter un coup au prestige, déjà bien entamé, de la Formule 1?
Selon Alejandro Agag, « la Formule E ne concurrence pas la Formule 1. Je suis moi-même un grand fan de la catégorie »s'est t-il défendu. « L'intérêt de notre discipline est son esprit, son autonomie et sa vitesse. » De toute évidence, cela serait « une grosse erreur que d'essayer de la concurrencer. »
Quoi qu'il en soit, la Formule E s'inscrit dans l'avenir de la compétition automobile.
Sur le plan électrique, les niveaux d'efficacité et de vitesse sont portés à un point encore jamais atteint.
Dans cette optique de recherche permanente d'innovation, la Formula E se met même clairement en avant avec le lancement à venir d'un championnat "Roborace", dédié aux monoplaces électriques « autonomes », soit sans pilote.
Néanmoins, Alejandro Agag a tenu à rassurer les 18 acteurs de la série.
« Il n'y aura pas de Championnat labellisé FIA sans pilotes. Nos courses Roborace seront juste des courses de démonstration, en support de la Formule E. »
Il en va là de l''« essence » même du sport automobile :
«Les humains veulent une course passionnante entre des pilotes humains ! »
Invité ce Vendredi devant le parterre de journalistes, Jean Todt ne cachait guère son émotion devant les micros :
« C'est une fierté d'apporter la Formule E ici à Paris » a déclaré Jean Todt. »
« Mon bureau de la FIA est à quelques pas du circuit. Je vis à Paris depuis si longtemps, c'est un moment très excitant pour moi. La Formule E a déjà évoluée dans des endroits fantastiques, mais une course dans Paris est encore un bien meilleur endroit ! Le décor convient parfaitement à ce genre de discipline. J'espère que nous resterons ici pendant quelques années encore. »
Pour Alejandro Agag, la Formule E se fond en effet à merveille dans l'univers parisien :
« Nous devons remercier tous ceux qui ont rendu cette course possible. La Formule E a un très fort ADN Français.»
Pour l'anecdote, il nous confia d'ailleurs que «l'idée d'un tel championnat est née dans un restaurant parisien ! »
« Je pense que cette course sera la plus grande et la plus belle de celle que nous avons organisé jusque là.
Dés que l'aval politique a été donné, l'efficacité de l'organisation française a fait le reste. Bien que cela soit un exercice difficile, la construction de la piste a été réalisé effacement et rapidement. Nous sommes très impressionnés du travail fourni jusque là : c'est un plaisir d'organiser cette course ici. »
À ce titre, bien que la durée du contrat entre la mairie de Paris et la Formule E ne soit que d'une seule année, Alejandro Agag a admis que « des discussions sont déjà en cours » pour implanter durablement la Formule E au cœur de la capitale française.
Le futur: une discipline au style de plus en plus prononcé ?
Les deux protagonistes se sont également prononcés sur l'évolution globale de la Formule E, une discipline en plein essor tant sur le plan technique que sur le plan structurel. Avec l'ouverture des possibilités techniques pour les écuries, l'arrivée de Jaguar en 2016-2017, ou bien encore de nouvelles destinations, comme à Hong-Kong, les bonnes nouvelles ne manquent pas...
Comme l'a rappelé l'ex directeur de la Scuderia Ferrari. « La série progresse bien. »
« Nous voulons voir la Formule E avec des batteries plus autonomes et plus durables. Nous pensons notamment doubler la capacité d'autonomie pour la course. Il faut que les innovations de la série puissent profiter aux voitures de la vie de tous les jours.»
Mais cette feuille de route ambitieuse pourrait t-elle porter un coup au prestige, déjà bien entamé, de la Formule 1?
Selon Alejandro Agag, « la Formule E ne concurrence pas la Formule 1. Je suis moi-même un grand fan de la catégorie »s'est t-il défendu. « L'intérêt de notre discipline est son esprit, son autonomie et sa vitesse. » De toute évidence, cela serait « une grosse erreur que d'essayer de la concurrencer. »
Quoi qu'il en soit, la Formule E s'inscrit dans l'avenir de la compétition automobile.
Sur le plan électrique, les niveaux d'efficacité et de vitesse sont portés à un point encore jamais atteint.
Dans cette optique de recherche permanente d'innovation, la Formula E se met même clairement en avant avec le lancement à venir d'un championnat "Roborace", dédié aux monoplaces électriques « autonomes », soit sans pilote.
After Tron, Oblivion, Lotus... genius designer @DanielSimonCom strikes again with @roboracehttps://t.co/dxJMD56wXHpic.twitter.com/MDb0g8BteU
— laurent buanec (@laurentbuanec) April 17, 2016
Néanmoins, Alejandro Agag a tenu à rassurer les 18 acteurs de la série.
« Il n'y aura pas de Championnat labellisé FIA sans pilotes. Nos courses Roborace seront juste des courses de démonstration, en support de la Formule E. »
Il en va là de l''« essence » même du sport automobile :
«Les humains veulent une course passionnante entre des pilotes humains ! »
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