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ePrix de Berlin : Présentation et enjeux

Formule E. La manche allemande retrouve ce week-end le tarmac de l'aéroport de Tempelhof. Le plaisir sera cette fois double pour les suiveurs de la catégorie électrique, avec une course le samedi... et une le dimanche !

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Sam Bird et ses petits camarades, de retour sur l'aéroport de Tempelhof, pour un ePrix de Berlin deux en un
© DS Virgin Racing / Sam Bird et ses petits camarades, de retour sur l'aéroport de Tempelhof, pour un ePrix de Berlin deux en un

Pression à domicile pour l'équipe ABT Schaeffler

La question se répète inlassablement cette saison. Qui pourra déloger Sébastien Buemi de son trône ? Il y a trois semaines, nous avons laissé le Suisse au sommet, après ses deux victoires en une semaine, à Monaco, puis à Paris.
Seul pilote à avoir atteint la dizaine de victoires en Formule E (onze précisément, dont cinq cette année), le pilote Renault e.dams compte actuellement 43 points d'avance sur son premier poursuivant. Et pour Lucas di Grassi, il s'agit de répondre immédiatement. La dernière course du leader de chez ABT Schaeffler a été chaotique, marquée par un abandon (le premier) et un accrochage avec Antonio Félix da Costa.

Toutefois, le Brésilien est encore le principal adversaire de Buemi dans la course au titre. Distancé, Nico Prost, est le troisième homme du moment, avec ses 58 points. Pour l'équipier du leader au général, l'objectif de ce week-end allemand sera avant tout de monter sur le premier podium de sa saison, uniquement ponctué par trois quatrièmes places. Derrière, Nick Heidfeld pourrait tout à fait confirmer sa belle progression. L'ancien pilote BMW est monté sur la boite lors des deux dernières courses, à chaque fois à la troisième place.

Dans ce clan des outsiders, il conviendra de ne pas oublier Jean-Eric Vergne, trahi à Paris par sa colonne de direction.
Pour cela, JEV sera épaulé par un partenaire inédit, à savoir Stéphane Sarrazin, qui s'installe dans la voiture pour les trois derniers week-ends de la saison. L'habituel pilote Venturi bénéficie en fait du départ d'Esteban Gutiérrez en Indycar, en remplacement de Sébastien Bourdais, violemment accidenté lors des qualifications des 500 miles d'Indianapolis. Dans l'affaire, Tom Dillmann gagne aussi au change, en montant dans le baquet laissé vacant chez Venturi.

À la maison comme son équipe, et poussé par Audi, Daniel Abt concentrera la ferveur des supporters allemands, au même titre que Nick Heidfeld ou Maro Engel (Venturi). Fils du propriétaire de l'écurie éponyme, le Bavarois peut se rappeler au bon souvenir de l'ePrix de Berlin 2016, qu'il termina en deuxième position, soit à cette heure le meilleur résultat de sa carrière électrique.

Avec pour l'instant une simple sixième place au compteur, l'ancien pilote GP2 ne devra donc pas louper le coche. Une belle performance de sa part permettrait au passage de relancer son équipe dans la course au titre des constructeurs, écrasée jusque là par le rival Renault e.dams (195 points pour l'équipe française, 115 pour le team allemand).

Le circuit : un retour à la base

Présent depuis le début (comme Buenos Aires), l'ePrix de Berlin est un classique de la Formule E. Seulement voilà, l'édition allemande ne s'est pas encore trouvée un point de chute définitif. La première course lors de la saison 2014-2015 s'était déjà déroulé sur la piste de l'aéroport désaffecté, mais sur un tracé différent. L'an passé, la course avait été décalée au cœur de la capitale allemande (l'aéroport de Tempelhof ayant été réquisitionné pour répondre à la crise migratoire), le long de la Karl-Marx-Allee, près de l'Alexanderplatz.

Cette année, le tracé a été revu, et raccourci. Contrairement à l'édition 2015, le circuit ne mesure plus que 2,27 kilomètres, contre 2,47 kilomètres initialement. Moins sinueux, le tracé (dix virages) s'annonce cependant plus complet. Le premier virage proposera une configuration en "escargot", comme sur le tracé de Shanghai, mais vers la gauche cette fois. Ensuite, les pilotes emprunteront notamment un tunnel, dressé entre le T3 et le T4. Le dernier virage, en forme de u permettra ainsi de créer des différences de vitesse vers la ligne droite de départ/arrivée. Une constante demeure néanmoins : le revêtement glissant et abrasif de la piste, qui promet un casse-tête pour les réglages !

D'abord programmée pour une seule course, la dernière course européenne de la saison s'est vu attribué une deuxième manche, le dimanche, pour pallier à la défection de l'ePrix de Bruxelles. 58 points sont donc mis en jeu tout au plus pour le pilote qui effectuerait le Grand Chelem (25 points de la victoire + 3 points de la pole + le point du meilleur tour).

Et pour casser la routine entre les deux courses, les organisateurs ont même décidés de rajouter deux tours supplémentaires pour le dimanche ! Ainsi, les ingénieurs devront aussi se creuser les méninges pour affiner la consommation électrique des voitures, dans une course qui dépassera pour la première fois le cap des 100 kilomètres...



De nouveaux circuits au calendrier de la saison 2017-2018 :

La quatrième saison prend forme. Pleine de surprises, cette levée de la Formule E devrait débuter par une double course à Hong Kong. Par la suite, le championnat se dirigera pour la première fois vers la capitale du Chili, Santiago ;avant de revenir sur le circuit permanent de Mexico.
Autre nouvelle destination, les monoplaces électriques visiteront le circuit de Sao Paulo, sans passer par la piste d'Interlagos.

Ensuite, ce sera le retour en Europe avec pour la première fois un ePrix à Rome. Une course en Allemagne devrait avoir lieu mais la destination n’est pas connue, un projet existant bien évidemment à Berlin mais aussi à Munich.
Dans la foulée, la course suivante se déroulerait à Zurich ou à Moscou. Les pilotes de la discipline se dirigeront pour finir vers l’Amérique du Nord pour y disputer deux courses doubles, à Montréal puis à New York, dans un ordre inverse proposé cet été.

En outre, la possibilité d'un retour du championnat à Londres et à Shanghai est étudiée. Les courses en elles-mêmes devraient être plus rapprochées dans le temps, afin d’éviter un écart trop long entre deux événements.

Les arrêts aux stands conservés pour la saison 5 :

Un groupe de travail notamment composé de Roger Griffiths (Andretti) et Jean-Paul Driot (Renault e.dams) s’est penché sur la question. Rappelons que le changement de voiture ne sera plus nécessaire avec l’instauration d’une nouvelle génération de batteries, prévue en saison 5. L’instauration d’un changement de pneus a toutefois été écartée : cela apporterait en effet une logique démesurée de coûts.

Les deux possibilités étudiées sont en fait d’obliger les monoplaces à traverser la voie des stands à un moment précis de la course, ou de permettre aux monoplaces de recevoir une quantité d’énergie supplémentaire, prédéterminé par l’écurie et le pilote. La plupart des pilotes comme Lucas Di Grassi soutiennent l’idée de conserver un arrêt obligatoire, pour permettre de développer des options stratégiques. Rien de très étonnant au vu de la victoire du Brésilien à Mexico il y a deux mois de cela, acquise grâce à un changement de voiture anticipé...

Dernière minute : Prolongations de contrat chez Renault e.dams !

L'écurie française a profité de la préparation de ce double ePrix pour annoncer son futur line-up. Gage de stabilité, la structure de Jean-Paul Driot a annoncée conserver Sébastien Buemi et Nico Prost pour les deux prochaines saisons. Le contrat des deux pilotes court ainsi jusqu'à la fin 2018-2019. Dans le même temps, Jérôme d'Ambrosio a aussi été confirmé par l'écurie Dragon Racing pour le quatrième opus de la Formule E.

Le programme TV

Détenteur des droits, le groupe Canal+ vous proposera de vivre ce double ePrix de Berlin. Le rendez-vous est pris en léger différé ce Samedi 10 Juin pour la première course, diffusée à 17h05, sur Canal+Sport, dans la foulée de la troisième séance libre du Grand Prix du Canada en Formule 1.

Vous n'aurez pas à changer de chaîne pour suivre la deuxième course le dimanche, cette fois retransmise en direct, avec une prise d'antenne prévue à 15h50 ! Soit un beau doublé en perspective ce week-end pour les fans de Formule 1 et de Formule E...

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