ePrix de Monaco : Présentation et enjeux
La Formule E revient pour la troisième fois de son histoire à Monaco. Ce neuvième rendez-vous de la saison 2018-2019 va-t-il consacrer un neuvième vainqueur différent ?
Pour la troisième fois de sa grande histoire, le circuit de Monaco sera l'hôte d'un ePrix de Formule E. La première fois que la Principauté avait accueilli la discipline électrique, c'était en 2015 : remportée par Sébastien Buemi, elle fut la toute première course disputée en Europe. Le Suisse était alors le premier pilote à inscrire une deuxième victoire à son palmarès électrique : le pilote Renault e.dams empochait le titre à l'issue de cette même saison. Absente du calendrier en 2016, la course est revenue une deuxième fois en 2017, une édition encore remportée par Buemi ! L'ePrix de Monaco n'a ensuite pas eu lieu en 2018.
Présentation du circuit
Le tracé monégasque est le plus petit du calendrier avec ses 1,765km. Il est le seul avec le circuit de Mexico a emprunté des sections d'une course de Formule 1. Toutefois, la version électrique est plus courte de 2 kilomètres que le circuit originel. La différence notable entre les deux tracés est la suppression de la montée de Mirabeau, celle-ci est jugée trop gourmande en énergie.
Le départ est, comme à son habitude, donné sur la ligne droite des stands qui débouche ensuite sur le premier virage. Mais les pilotes ne prennent donc pas la montée de Mirabeau : ils plongent à droite, pour emprunter une ligne droite, qui amène ensuite vers la chicane au bout du Tunnel. Les monoplaces s'engagent alors sur la fin du circuit de Formule 1, avec le virage du tabac. Puis vient ensuite l'enchaînement de la Piscine, ici les virages 6, 7 et 8. Le circuit se termine avec le virage très serré de la Rascasse, avant de filer vers Anthony Noghes et la ligne de départ/arrivée.
Malgré la proximité entre les rails à Monaco, il y a fort à parier que les pilotes vont tout tenter pour dépasser. Dans ce championnat extrêmement serré, toutes les positions comptent pour tirer son épingle du jeu !
Go for a virtual lap of the 2019 #MonacoEPrix track! #ABBFormulaEpic.twitter.com/R6iuhtsDDQ
— ABB Formula E (@FIAFormulaE) 9 mai 2019
Enjeux : la continuité d'un neuvième vainqueur différent, ou un vrai tournant au championnat ?
Après 9 manches, le championnat reste aussi serré : au général, le top 7 des pilotes se tient en 20 points ! Il suffit presque à un pilote de gagner une course pour pouvoir prendre l'avantage. Fait encore plus incroyable : jamais un pilote ne s'est imposé à deux occasions cette saison. Après son succès à Paris il y a deux semaines, Robin Frijns (Envision Virgin Racing) qui est en tête du championnat avec seulement 1 point d'avance sur André Lotterer (DS Techeetah). Même sans aucune victoire, le pilote belge occupe une position de luxe dans le classement qu'il doit à sa constance entre chaque course. Les deux grands absents cette saison, pour l'instant, sont le champion en titre, Jean-Éric Vergne et Sébastien Buemi, champion de la saison 2015-2016, ce dernier concédant dorénavant 51 points de retard sur le leader, avec une une lointaine 13ème place au classement des pilotes.
Les équipes sont aussi presque toutes à l'honneur puisque sept d'entre elles (sur douze) se sont imposées. Seule l'écurie britannique Envision Virgin Racing a remporté deux courses grâce à la victoire de Sam Bird à Santiago, et celle de Frijns à Paris. Malgré cet exploit, c'est l'équipe DS Techeetah qui emmène le reste de la meute au classement des constructeurs, le team franco-chinois est le seul à avoir réalisé un doublé cette saison en Formule E.
Parmi les favoris de la manche monégasque, citons naturellement Sébastien Buemi, pour son joli 3/3 sur les trois premières éditions. Ce samedi, le Suisse aura en plus une position assez avantageuse en qualifications : l'ancien pilote Toro Rosso partira dans le troisième groupe, sur une piste certainement plus gommée que pour les premiers concurrents.How many of these #MonacoEPrix stats and facts did you already know? It's stat attack time! https://t.co/xixyjvdlvV#ABBFormulaEpic.twitter.com/bOQTaebjzr
— ABB Formula E (@FIAFormulaE) May 8, 2019
Il faudra aussi surveiller son équipier Nissan e.dams, Oliver Rowland, deuxième sur les qualifications de l'ePrix de Paris. Le Britannique partira lui aussi dans ce troisième groupe.
Aussi, citons Pascal Wehrlein, le poleman de Paris, avant sa rétrogradation pour une pression des pneumatiques non conforme sur sa Mahindra. L'Allemand partira dans le même groupe de qualifications que les deux pilotes Nissan e.Dams. Pas récompensé à Paris, 10e à l'arrivée, Wehrlein aura donc certainement le couteau entre les dents !
Mais Mahindra n'est pas la seule équipe favorite. En effet on pourrait compter ce samedi sur la bonne forme des DS Techeetah, à l'aise sur les circuits sinueux de la Formule E. Leur position en qualifications ne sera toutefois pas avantageuse, Vergne s'élancera dans le deuxième groupe par ordre d'apparition, Lotterer dans le premier, sur une piste pas encore tout à fait gommée.
Autre favori probable dans les rues monégasques, Lucas di Grassi ! Le pilote brésilien a toujours terminé sur le podium à Monaco, dans l'ombre de Sébastien Buemi.
Two Monaco masters go head to head on Saturday! #MonacoEPrix#ABBFormulaEpic.twitter.com/LMTLakDFEH
— ABB Formula E (@FIAFormulaE) 9 mai 2019
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