ePrix de Mexico 2025 : Présentation et enjeux
Un peu plus d'un mois après le très animé premier ePrix de la saison à São Paulo, le championnat du monde de Formule E reprend ses droits avec le deuxième round de la saison qui sera disputé sur le circuit de Mexico.


Les 22 monoplaces de Formule Electrique reprennent la piste ce week-end à l'occasion du ePrix de Mexico. Après une première course mouvementée remportée par Mitch Evans au Brésil, plusieurs têtes d'affiche auront à cœur de se relancer à l'image du champion en titre Pascal Wehrlein, victime d'un spectaculaire accident à São Paulo.
Une destination bien ancrée dans le calendrier FE
Le circuit de Mexico accueille la Formule E depuis la saison 2 en 2016. En huit éditions, six pilotes différents ont franchi la ligne d'arrivée en vainqueur. Lucas di Grassi et Pascal Wehrlein se sont déjà partagés deux victoires au Mexique et ont aussi été les grands animateurs de l'édition courue en 2019.
Cette année-là, le pilote allemand disputait sa première saison de FE au volant d'une Mahindra. Dominateur pendant une bonne partie de la course, Wehrlein devait défendre sa première place dans le dernier tour face à un peloton regroupé derrière lui mené par l'Audi de Di Grassi. A l'entame du dernier virage, la Mahindra commençait à décélérer par manque d'énergie et se faisait déborder par l'Audi sur la ligne, faisait entrer cette course dans l'histoire de la discipline.
Autre fait marquant concernant l'ePrix de Mexico, les deux derniers vainqueurs, Jake Dennis en 2023 et Wehrlein en 2024 ont été sacrés champions en fin de saison. Lors de ces deux années, l'ePrix de Mexico ouvrait la saison, ce qui n'est donc pas le cas cette année.
Un circuit permanent aux caractéristiques urbaines
La configuration du circuit des frères Rodriguez à Mexico qu'emprunte la Formule E, diffère de celle où est couru le Grand Prix de Formule 1 du Mexique.
Si la ligne droite de départ/arrivée est commune, le tracé emprunté par les monoplaces électriques vire à droite juste après la sortie des stands. S'en suit une longue courbe à droite reprenant le tracé d'un ancien ovale, avant un gros freinage à gauche pour une première partie sinueuse.
Les pilotes se retrouvent alors dans une section technique serrée avant de remettre les watts jusqu'à la chicane des virages 9, 10 et 11, où Robin Frinjs s'était cassé le poignet dans un accrochage il y a deux ans.
Vient alors l'autre partie technique de ce circuit avec le Stadium. Les pilotes y entrent par le virage 12 et y ressortent par le 18 à seulement quelques mètres. Ils opèrent ainsi un demi-tour dans une ambiance folle avec la ligne de détection de l'Attack Mode au virage 15.
Enfin, la longue courbe à droite du virage 19 ramène les pilotes vers la ligne de départ/arrivée après un tour de circuit faisant 2,63 kilomètres.
Une hiérarchie encore floue mais une première tendance
Après une course chaotique à São Paulo il y a un mois, difficile de dégager une hiérarchie claire des forces en présence. Ce qui est sûr, c'est qu'en termes de performance, les protagonistes de l'ère Gen3 débutée il y a deux saisons sont bien au rendez-vous.
Que ce soit Jaguar avec la victoire de Mitch Evans ou Porsche avec la deuxième place d'Antonio Felix da Costa, les moteurs et les équipes qui ont remporté les titres lors des saisons 9 et 10 sont bien au rendez-vous. Il faut aussi ajouter à cette liste DS Penske qui, malgré les 9e et 11e places de ses pilotes, a démontré une belle pointe de vitesse en essais et en qualifications.
Au Mexique, sur un circuit où les dépassements sont possibles, des surprises ne sont cependant pas à exclure comme ce fut le cas au Brésil avec le podium du rookie Taylor Barnard, ou encore les belles performances des Mahindra d'Edoardo Mortara et Nyck de Vries.
Le départ du ePrix de Mexico sera donné samedi 11 janvier à 21h (heure française).