Formule E

ePrix de Monaco 2025 : Présentation et enjeux

Le championnat de Formule Electrique retrouve le mythique circuit de Monaco ce week-end pour les 6e et 7e courses de la saison.

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Monaco et ses yachts vont accueillir la Formule E pour deux courses cette année
© Overtake/Motors Inside / Monaco et ses yachts vont accueillir la Formule E pour deux courses cette année

Trois semaines après la découverte du Homestead Speedway de Miami, la Formule E s'apprête à disputer pour la première fois de son histoire deux courses à Monaco lors d'un même week-end. Deux opportunités donc pour les 22 pilotes de la grille de s'offrir une victoire de prestige dans les rues de la Principauté, où le Pit Boost fera son retour.

Six vainqueurs différents en sept éditions à Monaco

L'édition 2025 du ePrix de Monaco sera la huitième de l'histoire. Depuis sa première apparition au calendrier FE lors de la saison 1 en 2015, l'épreuve monégasque a été absente à seulement trois reprises ;en 2016, 2018 et 2020.

Sébastien Buemi détient le record du nombre de victoires en Principauté avec deux succès remportés en 2015 et 2017 avec e.dams-Renault. En 2019, c'est Jean-Eric Vergne qui avait franchi la ligne d'arrivée en vainqueur au volant de sa DS Techeetah.

Toujours à bord d'une DS Techeetah, Antonio Felix da Costa remporta l'édition 2021 avant que Stoffel Vandoorne ne lui succède au palmarès en 2022, l'année de son titre avec Mercedes.

En 2023, c'est Nick Cassidy qui s'était imposé avec Envision Racing. L'actuel pilote Jaguar était accompagné sur le podium par Mitch Evans et Jake Dennis. Cette course avait été marquée par les remontées des deux pilotes DS Penske, Jean-Eric Vergne et Stoffel Vandoorne qui, après s'être élancés depuis la dernière ligne de la grille, s'étaient classés 7e et 9e. Comme quoi, il est possible de dépasser à Monaco !

Enfin, l'année dernière, c'est cette fois Mitch Evans qui s'imposait devant Nick Cassidy, offrant un doublé à Jaguar devant la DS Penske de Stoffel Vandoorne.

Un circuit mythique connu de tous

Long de 3,337 kilomètres, le circuit de Monaco, composé de 19 virages, est un monument du sport automobile mondial. Celui qui fêtera ses cent ans en 2029 a vu se disputer des courses de nombreuses catégories sur son tracé, dont la Formule E depuis 2015.

Lors des trois premières éditions, le circuit empruntait une version raccourcie du tracé original. A Sainte-Dévote, les pilotes prenaient un virage serré à droite pour descendre vers la mer. La chicane du Port était alors transformée en épingle où les monoplaces récupéraient la piste que nous connaissons.

Depuis 2021, le circuit emprunte l'intégralité du tracé d'origine. Le début du tour est marqué par la grande montée vers la place du Casino après le virage de Sainte-Dévote, puis par la descente vers le virage de Mirabeau. Les pilotes continuent ensuite de descendre en passant par l'épingle serrée du Loews avant le double-droite du Portier qui les mène au Tunnel.

Le tracé se poursuit le long du Port Hercule avec la chicane, propice aux dépassements, puis les célèbres virages du Bureau de tabac, de la Piscine, de la Rascasse et d'Anthony Noghes.

Une hiérarchie resserrée dans les deux championnats

Après cinq courses disputées cette saison, difficile d'établir une hiérarchie bien claire des forces en présence. Alors que l'on pensait voir Oliver Rowland confirmer ses deux belles victoires à Mexico et à Djeddah, le pilote Nissan est passé à côté de son week-end à Miami, laissant le champ libre aux deux pilotes Porsche.

Vainqueur en Floride, Pascal Wehrlein s'est replacé au championnat, tout comme son coéquipier Antonio Felix da Costa, troisième sur le Homestead Speedway. Rowland se retrouve ainsi à portée de tir de ses deux adversaires avec moins de vingt points d'avance.

Également en difficulté à Miami, le rookie Taylor Barnard entendra lui aussi reprendre sa marche en avant après être monté sur le podium lors de trois des quatre premières courses de la saison, et offrir à son écurie McLaren une belle performance avant de quitter le championnat en fin de saison.

Enfin, Jean-Eric Vergne, Maximilian Günther et leur équipe DS Penske seront aussi à surveiller dans les rues de la Principauté. Performants mais jouant de malchance depuis le début de la saison, les pilotes de l'équipe franco-américaine sont sans doute les mieux armés pour se battre avec Porsche et Nissan aux avant-postes.

Le départ des deux courses du ePrix de Monaco sera donné samedi 3 mai à 15h et dimanche 4 mai à 15h, avec le Pit Boost au programme de la première course du week-end.

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