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Débuts difficiles pour Nissan au Mans

WEC. Pour sa première apparition officielle, Nissan a connu d'importantes difficultés sur le circuit du Mans puisque les trois voitures pointent à plus de vingt secondes des voitures de tête.

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Nissan a encore beaucoup à apprendre avant les 24 heures du Mans
© Nissan / Nissan a encore beaucoup à apprendre avant les 24 heures du Mans

Lorsque Nissan a annoncé son retour en LMP1, les ambitions affichées étaient très élevées puisque les dirigeants affirmaient qu'ils n'avaient qu'un objectif : la victoire. Pour ce faire, les dirigeants nippons ont fait un choix technologique totalement différent par rapport aux trois autres équipes officielles, Toyota, Audi et Porsche, puisque les trois voitures alignées sont des tractions.

Néanmoins, le programme de développement de cette nouvelle technologie a pris du retard, ce qui a déjà forcé l'équipe à renoncer aux deux premières épreuves du championnat, à Silverstone et à Spa-Francorchamps, afin de maximiser ses chances de bien figurer lors de la course la plus importante du calendrier : les 24 heures du Mans.

Tout le monde attendait donc de voir la première confrontation directe avec ses concurrents pour étalonner le niveau de performance de l'équipe pour ses débuts. Ceux-ci n'ont pas été à la hauteur des espérances, même s'il faut reconnaître qu'ils ont été compliqué par les conditions météorologiques changeantes.

Lors de la première séance matinale, la voiture la mieux classée, celle de l'ancien pilote de F1 Max Chilton, pointait ainsi à 21 secondes de la Porsche n°18. Une telle performance la plaçait ainsi au milieu du peloton de LMP2. Les deux autres voitures étaient repoussées encore plus loin puisque la n°22 était à 27 secondes et la n°21 avait un retard de 29 secondes. L'après-midi, la situation ne s'est pas améliorée puisque la n°22 pointait désormais à 29 secondes des meilleures de la catégorie. La N°21 pointait quant à elle à 37 secondes, soit moins de cinq dixièmes devant la première des GT Pro !

Pourtant, Darren Cox, le président de Nissan Motorsport, estime que la situation sera meilleure dans deux semaines. Pour lui, ses voitures seront largement devant les LMP2, même si l'équipe ne dispose pas de pneumatiques de qualifications par manque de temps. Il a ainsi déclaré à Autosport : « Quel temps ont-ils fait l'année dernière ? 3 minutes 37 ? Nous serons largement devant ça. Il y a eu beaucoup de pronostiques sur les médias sociaux mais ils sont complètement faux. Nos simulations nous disent quel temps nous pouvons faire mais ce ne sera pas notre objectif et nous n'allons pas dire ce que c'est. »

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