24 heures du Mans - Toyota bat le record du tour absolu
On le pressentait, c'est fait : le record de Hans-Joachim Stuck qui remontait à 1985 n'est plus. Ainsi Kamui Kobayashi a réalisé la nouvelle référence du circuit de la Sarthe. Toyota signe le doublé, avec la seconde place de la numéro 8 tandis que les deux Porsche s'intercalent devant la troisième Toyota.
Pour 2017, la mission est claire pour Toyota : mettre derrière définitivement la désillusion de 2016, avec cet abandon à seulement trois minutes de la fin alors que la victoire lui tendait enfin les bras. Après les deux victoires lors des deux premières courses, le moment le plus important de la saison se profile avec les 24 heures du Mans.
Après un triplé lors de la journée-test, Toyota a envoyé un message très fort à l'occasion des qualifications. En effet, à l'occasion de la seconde séance, disputée à partir de 19h, Kamui Kobayashi est parvenu à trouver une piste quasiment claire pour réaliser un temps incroyable de 3:14:791 ! Il s'agit tout simplement du meilleur temps de l'histoire de l'épreuve. Et cela d'autant plus que la précédente référence (3:14:800) avait été réalisé en 1985 sur un tracé plus petit de trois mètres.
Il suffit de voir la réaction des autres pilotes de l'équipe pour prendre la mesure de la performance signée par le pilote japonais.
ALL TIME RECORD ‼️#LeMans💥🚀3 min 14,791sec 💪🆒@Toyota_Hybrid #7 @kamui_kobayashi#TeamSpiritpic.twitter.com/OuswQcN5eQ
— alex wurz (@alex_wurz) 15 juin 2017
Toyota a même été en mesure de signer le doublé puisque la numéro 8 a été en mesure de rapidement oublié son problème d'alimentation en huile, qui a nécessité un changement de moteur par précaution lors de la seconde séance, pour signer le deuxième temps lors de la dernière séance nocturne. Pour retrouver deux Toyota en première ligne, il faut remonter à 1999 lorsque Martin Brundle et Thierry Boutsen avaient réalisé pareille performance.
Mais l'écart entre les deux prototypes nippons est important puisque ce temps est à 2,3 secondes de la tête (3:17:128). L'écart est bien moindre avec la première Porsche, la numéro 1, qui n'est qu'à un peu plus d'un dixième de seconde (3:17:259), sur un circuit de 13 kilomètres. L'équipe allemande n'a pas non plus exempte de soucis technique puisque Brendon Hartley a été contraint de s'arrêter en piste à la suite d'une hausse de la température de son moteur.
Cela promet donc une lutte de tous les instants entre les deux rivaux. Toyota, qui semble bel et bien avoir le meilleur rythme et aura l'avantage d'avoir trois montures, devra vaincre le signe indien qui semble planer au-dessus du circuit Bugatti.
Merci de nous lire. Ajoutez Motors Inside dans vos sources favorites sur Google News pour nous soutenir ou inscrivez-vous à notre newsletter.
Demandez-lui juste d'enquêter autour de la ligne droite des Hunaudières. Tiens, une piste, ça s'est passé en 1990.
Bien à vous.
Le précédent record était de 3:16:887 établi par Neel Jani en 2015 avec une Porsche 919 Hybrid.
La critique est aisée mais l?art est difficile.
Vu votre réponse, je pense toujours que vous n'avez pas compris. De surcroit, Loïc a apporté une précision supplémentaire.
Qu'il semble difficile de reconnaitre une erreur...
1955. L'année tragique, le futur vainqueur Mike Hawthorn boucle le tour en 4'06"6 sur sa Jaguar. Le circuit de 13.492 km n'a pas évolué depuis 1949.
1967. Au plus fort de la lutte Ferrari/Ford, Andretti et Hulme (Ford MKIV) décrochent un 3'23"6 à 238,014 de moyenne sur un circuit de 13.461 km suite à une retouche en amont de la courbe Dunlop. De mémoire, elle était liée à l'accident mortel de Walt Hansgen).
Toujours est-il que ce chrono ainsi que la performance des vainqueurs, Gurney/Foyt sur une autre Ford affolent les organisateurs qui modifient illico les catégories. Quant au circuit, pour l'année suivante, il se voit doté d'une chicane "Ford" qui ralentit sérieusement les voitures avant leur passage dans le secteur des tribunes.
Et pourtant, en 1971, le règlement piétiné par Porsche et Ferrari permet aux Porsche 917 d'entrer à leur tour dans la légende : La piste fait 13,469 km et le verdict est : 3'18"4 soit 244,387 km/h. Aux essais d'Avril, il y avait eu un 3'13"3 et un officieux 3'13"9 par Pedro Rodriguez aux essais.
Evidemment, les "Sport" furent bannies en fin de saison !
Le circuit se voit redessiner tout le secteur de "Maison Blanche", là où, en 1969 s'est tué John Woolfe sur une Porsche 917. C'est assez radical car les années 70 subissent un net retrait de performances. Ainsi, en 1978, Jabouille et son Renault turbo ne dépassent pas les 3'34"2. C'est l'avènement du Groupe C qui reprendra le grignotage du chrono.
En 1985, une fois n'est pas coutume, le nouveau dessin du Tertre Rouge permet d'aborder la ligne droite des Hunaudières plus vite. C'est ce qui permettra à Stück de boucler son tour en 3'14"8 à 251,815 km/h de moyenne.
En 1986, C'est le virage de Mulsanne (snif !) que des contingences non sportives obligent à devenir rond-point et, bien sûr, à redessiner à son tour. Mass réusit néanmoins 3'15"99.
En 1989, malgré une nouvelle chicane installée avant la courbe Dunlop (1987), Jean-Louis Schlesser tourne en 3'15"04 avec la Sauber-Mercedes.
Mais c'est en 1990 que la légende "perd" sa ligne droite avec sa coupure de deux chicanes qui détruisent la possibilité d'aller disputer à la WM Peugeot ses 405 km/h.
On repart sur de nouvelles bases établies par la Peugeot 908 de Philippe Alliot en 3'21"209.
Ces 10 dernières années, le circuit a subi moult modifications, du ralentisseur Dunlop au droite-gauche d'avant Tertre Rouge ainsi que le rabotage de la bosse de Mulsanne, etc... pour un kilométrage actuel de 13.629 km
En 2015, Jani a pris la pole en 3'16"887 Lotterer a réalisé le meilleur temps en course : 3'17"475.
Voilà où nous en étions avant le chrono de Kobayashi.
Un seul mot : passionnant !
J'en profite pour attirer l'attention sur les chronos de 2015 cités supra : Moins de 1" entre la pole de qualification et le meilleur chrono pendant une course de 24 heures. Voilà la meilleure preuve pour ceux qui estiment qu'en Endurance, on ménage la mécanique en course.
Pour ceux qui suivent des sites Anglais, il faut préciser qu'ils parlent rarement des "Hunaudières" mais de la ligne droite de Mulsanne sans doute moins difficile à prononcer ou à écrire.
Toyota et un record du tour , peut-être battu en course comme on le voit en Moto GP si la concurrence est présente , voilà un week-end " passionnant " qui se présente .
Le Japonais a réalisé son chrono juste après la réouverture du circuit suite à un drapeau rouge, c'est-à-dire à un moment où la quasi-totalité des concurrents n'étaient pas prêts à prendre la piste. Certes, le créneau était étroit pour trouver une piste désertée mais cela a fonctionné.
En conditions de course, il sera absolument impossible de ne pas se trouver derrière une voiture de catégorie inférieure à l'entrée d'un virage voire d'une chicane et ce sera suffisant pour plomber le chrono.
Il faut se souvenir d'un point du règlement récent qui impose aux voitures les plus rapides d'avoir à "trouver l'ouverture" lorsqu'elles dépassent et non aux autres de se pousser.
C'est la réponse aux exagérations constatées par le passé et les dégâts ainsi occasionnés : Chacun se souvient de l'accident spectaculaire de McNish mais il s'est aussi trouvé des voitures littéralement éjectées de la piste par des gros bras.
Par contre, le record établi en course devrait logiquement être effacé des tablettes.
Météo optimiste pour le week-end et des voitures performantes laissent supposer que le (déjà) "vieux" record à la distance soit battu.
2010. Dumas, Bernhard et Rockenfeller sur Audi : 5410,713 km moyenne : 225,228 km/h
L'inconnue, c'est la présence de la safety-car largement et abondamment déployée ces dernières années, généralement pour réparer les dégâts d'une sortie de route. En fait, c'est le remplacement des rails qui est chronophage.
Pour illustrer le sujet, l'an passé, les différents leaders ont parcouru :
10 tours en 1ère heure (S-C) quand le rythme normal fût de 17 tours pendant 15h de course et 16 tours pendant 5 autres heures...
Pour mémoire, les autres meilleures moyennes au fil des ans, des règlements et des types de circuit :
1971. Porsche 917. Marko/Van Lennep 222,304 km/h pour 5335, 310 km
1988. Jaguar. Lammers/Dumfries/Wallace.
221,665 km/h pour 5332;790 km
1967. Ford MK4. Gurney/Foyt. 218,038 km/h
pour 5232,900 km
Le Mans se répartit en deux catégories de protos (LMP1 et LMP2) et de GT (GTE-pro et GTE-am)
LMP1. Deux types de motorisation : Hybride pour les constructeurs et libre pour les "privés". Porsche et Toyota en Hybride et ByKollès en "privé"
LMP2. 4 constructeurs de châssis au choix (Oreca, Ligier, Dallara et Riley). Motorisation unique : Gibson.
Ce sont obligatoirement des écuries privées comptant au moins un pilote amateur au sein de l'équipage.
GTE-pro. Ce sont des voitures d'usine dont la philosophie est d'être très pointues en performances sous des carrosserie de voitures en vente.
Pour niveler les valeurs, une réglementation (BOP) impose des restrictions à chaque type de voitures.
Mettez trois pilotes professionnels dans des Ferrari, Ford, Porsche, Chevrolet Corvette et Aston-Martin avec des performances similaires et vous aurez une course haletante pendant 24 heures.
Seul bémol : On a des doutes sur les performances étrangement en retrait des Ford ... Cacher son jeu pour obtenir une BOP plus favorable ? Ce n'est pas impossible. Cependant, en cas de fraude avérée, le législateur a le droit d'imposer des "stop and go" en pleine course aux voitures concernées...
GTE-am. Selon le même principe que les "pro", une BOP régit les performances de cette catégorie qui n'a le droit d'utiliser des voitures d'au moins un an de production.
Comme en LMP2, ce sont des équipes privées dotées, là encore, d'au moins un pilote amateur.
Au fil des années, ces derniers, à l'origine souvent propriétaires de la voiture, apportent quasiment tout le budget de l'équipe. Mais les teams les plus véloces, outre les services (payés) de deux pilotes professionnels, tentent de s'adjoindre un amateur réputé très adroit au volant car c'est souvent sur ce "maillon faible" que se dessine le résultat final.
Si bien que, paradoxalement, on en arrive à trouver des amateurs sans budget - voire rémunérés - quand des professionnels sont priés d'apporter un budget...
Evidemment, le règlement prévoit un minimum de temps passé au volant pour les amateurs. Une astuce très payante consiste à les remettre au volant dès qu'une période longue sous safety-car s'annonce. Au cas où cette situation se présente, nombre d'équipes amateur (LMP2 et GT-am) passeront d'emblée par les stands... vous saurez pourquoi !
Cette année la course est plus indécise que jamais ... sinon que l'an passé !
LMP1. A priori, la Toyota semble un peu plus véloce que la Porsche avec un avantage numérique de 3 contre 2. Mais les deux modèles ont eu des petites défaillances au cours des essais de mercredi et jeudi. Pendant la course, cela se traduit par des minutes difficilement récupérables en piste. Il faut également compter avec les crevaisons et les incidents de course...
Celles qui attendent (espèrent ?) ces défaillances, ce sont les LMP2. Dans la foire d'empoigne qui règne dans cette catégorie pléthorique (25 voitures), quelques favoris se dégagent : Alpine, Vaillante-Rebellion, Manor, G-Drive toutes équipées de châssis Oreca qui auront la faveur du pronostic également par le nombre (15), devant les Ligier (6). Les Dallara, même celle (n°29) qui affiche Barichello avec l'ancien vainqueur Jan Lammers, et a fortiori la Riley risquent de payer leur inexpérience en Sarthe.
En GT, c'est pire pour les raisons déjà annoncées. chez les pros, les 13 engagés peuvent tous l'emporter et la décision se fera certainement au stand.
Chez les amateurs, il est possible d'affiner : L'équipage le plus homogène, c'est l'Aston-Martin de Dalla Lana (n°98). Le propriétaire est épaulé par Mathias Lauda (fils de...) et Pedro Lamy (ex-F1). La Corvette de chez Larbre (n°50) et les Porsche vont avoir fort à faire avec l'armada des 8 Ferrari.
Ne cherchez pas celle de Perrodo et Collard : Les deux compères - renforcés par Vaxivière - sont passés en LMP2 et émargent au rang des outsiders.
Je reconnais néanmoins, et bien volontiers, que c'est très instructif.
Eh bien mon ami, vous êtes allé bien au-delà de mes espérances. J'imaginais quelque chose de bien senti de votre part et je ne suis pas déçu !
Pour moi qui ne connais pas particulièrement l'endurance ni les 24h, j'ai beaucoup appris grâce à vous et je suis bien content que cela se soit passé ici et que je n'aie pas eu à aller voir ailleurs.
Alors évidemment, maintenant il va falloir continuer sur votre lancée ce week-end :p
En tout cas, vos textes ont été lus et appréciés et ont attiré l'attention sur l'épreuve sarthoise, ce qui était l'objectif, vous m'en voyez ravi.
Les 24 Heures du Mans sont habituéesà la pluie mais plus rarement à la fournaise annoncée. Cette chaleur aura une incidence sur les organismes, les voitures et les pneus. A quel niveau ? Nul ne le sait et c'est là que résident bien des craintes.
Les pilotes sont des sportifs en bonne santé et a priori susceptibles de supporter des températures élevées. Mais au côté des professionnels, il y a des amateurs qui n'ont pas le niveau d'entraînement, de résistance, de concentration et de technique des gens de métier. Même si toutes les voitures sont équipées d'un système de climatisation censé ne pas dépasser une certaine limite, il n'est pas impossible que d'aucuns souffrent de conditions climatiques usantes. cela peut se traduire par une baisse de performance - un moindre mal - mais par une vigilance et une concentration amoindrie qui peuvent être à l'origine d'une mauvaise manoeuvre entraînant casse ou usure mécanique, sortie de route voire accrochage.
En ce qui concerne les voitures, conçues pour affronter ce type d'épreuve, je pense particulièrement aux LMP2. En effet, c'est la toute première saison de ces modèles et de leur motorisation. Elles n'ont, en WEC ou en ELMS respectivement couru que des épreuves de 6 et 4h. C'est dire si les équipes, rappelons-le privées, partent dans l'inconnu du point de vue de la fiabilité.
Par contre, le problème des pneus se pose à tout le monde. A commencer par les crevaisons, parfois épidémiques. Il est facile de comprendre qu'ine crevaison à la courbe Dunlop, à Mulsanne ou à la chicane Ford n'ont pas la même incidence sur le temps perdu pour regagner les stands.
Mais il y a aussi l'usure à gérer. Romain Dumas, néophyte à Spa sur l'Alpine LMP2 fit un début de relais brillant au détriment de ses pneus... On en apprend toujours !
Or, changer les roues dure infiniment plus de temps en Endurance qu'en F1 - règlement oblige - et ce sont, là aussi, des minutes envolées qui seront extrêmement difficiles à récupérer en piste.
Contrairement aux courses très courtes de F1, le placement sur la grille de départ joue un rôle restreint en Endurance. Au Mans comme ailleurs, le départ étant retransmis à la télévision, il n'est pas mauvais d'être en tête.
La promesse de Lagardère
Je me rappelle à ce propos l'édition 1972 en présence du président de la République, Georges Pompidou. Ce grand amateur d'automobile de sport - sa voiture personnelle était une Porsche - était en compagnie de Jean-Luc Lagardère juste après avoir donné le Départ. Et le patron de Matra lui dit : "Monsieur le président, vous verrez les voitures françaises en tête à la fin du premier tour". Et elles le furent. Pour mémoire, Henri Pescarolo et Graham Hill allaient, 24 Heures plus tard ouvrir la saga des victoires de la marque. Mais ça, Lagardère s'était prudemment gardé de l'annoncer...
Hors les ténors, noyées dans le peloton, la tête d'une catégorie est moins importante. Cela tombe bien car, outre les réglages de la voiture, il faut veiller à ce que les trois pilotes se qualifient tout en s'astreignant à effectuer le nombre de tours de nuit exigés. Cela n'a l'air de rien mais un quelconque problème survenant sur le circuit, c'est la demi-séance concernée qui est fichue et le retard pris dans la préparation globale empiètera sur les séances suivantes.
Mais lorsque tout est au point, la recherche d'un bon chrono peut s'effectuer. Le chef de stand désigne un des trois pilotes qui sera chargé d'effectuer le meilleur temps possible. Ce n'est pas évident du tout ! Il faut mettre la voiture en conditions optima (peu de carburant, pneus en température, etc...) choisir un créneau sans trop de trafic (sur 13 km !), ce qui risque de nuire au succès de l'opération plutôt de prestige.
C'est aussi pourquoi il ne faut pas s'étonner qu'un pilote réputé rapide soit en-deçà des chronos de la concurrence : Soit il n'a pas été choisi pour qualifier la voiture, soit cela s'est mal passé ou soit l'équipe n'a pas pu ou voulu se plier à l'exercice.
N'ayant plus croiser mes informations, voici les horaires de diffusion que j'ai repérés, sachant qu'Eurosport sera aussi de la partie.
Samedi
France2 : 14h50 à 18h00
France3 : Tout le Sport (20h à 20h25
0h30 à ?
Dimanche
France3 : 6h à 11h30
12h55 à l'arrivée
Le warm-up dure 45 mn et permet de tout vérifier avant le départ. Contrairement aux autres années - et c'est tant mieux ! - aucun psycho-drame n'est venu troubler une session généralement catastrophique pour l'un ou l'autre concurrent : Sorties de piste, moteur à changer, début d'incendie, la panoplie est classique !
Cette fois, aucune équipe n'aura à se lancer dans une course contre la montre pour se présenter au départ, à 15h.
Prenez beaucoup de plaisir à la suivre !
Pas facile de découvrir la discipline au dernier moment, heureusement que les commentateurs de France TV donnent beaucoup d'explications pour les néophytes.
Eurosport fait effectivement le joint entre les périodes de diffusion de France TV. Cette nuit, F3 fait de 0h30 à 6h00 et F2 reprend à partir de là.