Peugeot va débuter sa première saison complète avec la 9X8

Une première pour Peugeot. Déjà sur le sol américain. Puis, une saison complète avec son prototype, la 9X8. L'écurie française avait fait ses grands débuts en endurance, avec cette voiture à Monza, l'an dernier. Seule la numéro 94 avait terminé l'épreuve, au 33e rang.

Les premiers tours de roues avaient été compliqués puisque la voiture avait connu des problèmes de fiabilité. Pour y remédier, l'équipe au lion a effectué plus de 10.000 km lors des essais hivernaux. « Nous avons accompli un grand nombre de kilomètres pour améliorer la performance de la voiture et valider sa fiabilité », se félicite Jean-Marc Finot, senior VP de Stellantis Motorsport.

Peugeot veut une victoire en 2023

Peugeot aura donc l'opportunité de tester ses améliorations, à Sebring, le week-end du 15, 16 et 17 mars pour la première manche du championnat du monde d'endurance (WEC). Deux voitures seront alignées : la 93 et la 94. « Ce circuit accidenté est très exigeant pour les liaisons au sol et les transmissions. Même si la course est plus courte, avoir passé Sebring sans encombre est une condition nécessaire pour aborder les 24 heures du Mans », assure Olivier Jansonnie, directeur technique de Peugeot Sport, qui veut se battre pour la victoire cette saison.

« C’est une piste éprouvante pour les machines, l’adhérence est plutôt bonne en général, mais on a de gros carrés de béton, des trous, des bosses donc c’est assez particulier, mais encore une fois, c'est un super rendez-vous et c’est devenu un classique de l’endurance », complète Loïc Duval, pilote de la Peugeot numéro 94.

Les pilotes de l'écurie savent que cette année ne sera pas de tout repos, avec une grosse concurrence au sein de la catégorie Hypercar. « Cette saison sera intéressante car nous allons courir avec six autres constructeurs. Nous allons devoir optimiser notre travail, se concentrer sur nous-même et faire de notre mieux en termes de performance, pit stops, fiabilité de l’équipe et ne pas trop se fier à la concurrence », raconte Mikkel Jensen, de l'équipage de la voiture 93.