WEC

Robert Kubica : « Je me sens vraiment chanceux »

Actuel pilote chez WRT en LMP2, le Polonais Robert Kubica s'apprête à disputer les 24 Heures du Mans. Il prend un plaisir immense, longtemps après avoir tourné la page de son accident...et reste discret sur l'avenir.

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Robert Kubica se sent d'attaque pour ces 24 Heures du Mans 2023.
© Overtake/Motors Inside / Robert Kubica se sent d'attaque pour ces 24 Heures du Mans 2023.

L'équipe WRT, pensionnaire de la catégorie LMP2, est prête à en découdre pour le centenaire des 24 Heures du Mans.

Deux équipages de l'écurie belge vont se lancer : la N°31 et la N°41. C'est dans cette dernière que court Robert Kubica : le Polonais a traversé bien des épreuves au fil des ans, de son accident jusqu'à ses piges récentes en Formule 1.

Concernant sa venue au Mans, il ne prend pas cela comme « un renouveau. Cela fait déjà douze ans que mon accident s'est produit et pourtant je suis passé par plein de catégories différentes. J'ai pu courir en F1, en rallye et au Mans. On a même souvent tendance à mettre tous les sports automobiles dans le même panier, mais au final, tout est très différent. C'est comme comparer le basket du volley-ball. Je vois ce passage au Mans comme une nouvelle expérience et je me sens vraiment chanceux d'être là. »

Un combat dans une formule monotype

La particularité de la catégorie LMP2 repose sur le choix entre quatre châssis, comme en LMDh (Dallara, Multimatic, Ligier et Oreca). La classe P2 voit aujourd'hui tous ses concurrents utiliser le Oreca : toute la différence se fait alors dans le réglage de la voiture et l'exécution de la stratégie.

« Dans les courses d'endurance, la performance n'est pas le plus grand juge de paix » relate Kubica. « On peut gagner une course de six ou 24 heures en étant moins rapide que les autres. Tout se joue aussi dans la régularité, le travail des mécaniciens, les arrêts aux stands etc. Beaucoup de facteurs rentrent en compte, surtout parce que ces voitures proposent un peloton très serré. Mais bien sûr, c'est mieux d'avoir une voiture plus performante que les autres. »

Un avenir avec BMW ?

Le nouvel enjeu de ces 24 Heures du Mans, et du WEC plus globalement, est l'arrivée massive des grands constructeurs en Hypercar. Leur nombre fera disparaître la classe LMP2 du championnat du monde, peut-être même du Mans. C'est pour cela que les équipes P2 tentent de trouver de bons partenaires pour grimper en classe reine.

En l'occurrence, dans le cas de WRT, l'aventure en WEC se poursuivra avec BMW en championnat du monde, l'année prochaine. Le constructeur de Munich est déjà en gros préparatifs de l'autre côté de l'Atlantique et cela pourrait être une grosse opportunité pour l'écurie belge.

Mais Robert Kubica, lui, se montre plus discret à ce sujet. « C'est génial de revoir beaucoup de marques batailler pour le classement général, aussi bien pour nous que pour les fans. Il y a bien entendu des discussions et la suite logique serait, pour moi, d'avoir une Hypercar. Pour l'instant, du côté de BMW, j'attends encore de savoir ce qui va se passer. »

Le Polonais, pour rappel, avait manqué de peu la victoire en 2021, sa voiture (pilotée alors par Yifei Yei) est tombée en panne dans le dernier tour. Cette année sera t-elle la bonne pour Kubica ? Les premiers éléments de réponse seront donnés dès les premiers essais libres.

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