24 heures du Mans - Essais libres 2 : Porsche brille dans la nuit
WEC. Après la séance de qualifications, l'équipage N°6 de Porsche Penske a réalisé le meilleur temps des essais libres 2. Ferrari, très en forme, reste en embuscade, tandis que Peugeot reste toujours loin du rythme.
Dès les premières minutes, en Hypercar, Ferrari a choisi d'imprimer sa patte, après son meilleur temps en essais qualificatifs. La N°51 d'Alessandro Pier Guidi en l'occurrence, devant la Peugeot de Paul di Resta et la Toyota N°7 de Mike Conway.
Derrière, en LMP2, la première référence a été réalisée par Simon Pagenaud, sur la Cool Racing N°47. Cette seconde séance d'essais libres devait aussi profiter à Alpine, qui a échoué loin derrière en qualifications (notamment lors du contact entre la N°36 de Matthieu Vaxivière et la United Autosport N°22).
Enfin, en GTE-Am, cette première partie de séance a été mise sous l'autorité (provisoire) du Proton Competition, sur la Porsche N°911. La Nascar N°24, elle, reste toujours plus rapide que les GT, puisque Jenson Button, sur un rythme en 3'32, était déjà trois secondes devant.
Cette deuxième séance d'essais libres allait aussi être très importante pour Peugeot : les problèmes majeurs de fiabilité semblent avoir été résolus et les 9X8 sont capables d'enchaîner pas mal de tours.
La tombée de la nuit change la donne au niveau des rythmes de chacun. Le changement d'adhérence ne semble par perturber Ferrari, qui plaçait ses deux 499P dans le Top 5. Les Porsche, notamment la N°5 de Frédéric Makowiecki, semblait bien marché, même si les chronos affichés étaient à quatre secondes des références précédentes.
Dans cette première heure, il était aussi à noter les vitesses de pointe :
-en Hypercar, la Ferrari N°51 et la Peugeot N°94 ont codétenu les 339,12 km/h, même si les rythmes affichés n'étaient pas ceux des qualifications.
-chez les LMP2, deux voitures ont aussi atteint leur vitesse maximale : la Jota N°28 et l'Inter Europol N°34 étaient arrivées jusqu'à 321,96 km/h.
-enfin en GT, l'AF Corse N°54 a atteint les 303,03 km/h. La Nascar N°24, elle, s'est illustrée avec ses 310 km/h.
La séance a été bouleversée momentanément par la panne de la Porsche N°5 de Dane Cameron, juste à la sortie des stands, et celle la Cadillac de l'Action Express Racing (N°311), qui a tout de suite pu rentrer aux stands. Chacune semblait touchée par un problème électrique.
Une dernière heure studieuse
A la moitié de la séance, les chronos ne sont pas franchement descendus. L'AF Corse LMP2 N°80 était au ralenti à la sortie des virages Porsche. La Peugeot N°94 s'est quant à elle retrouvée à l'arrêt en pleine voie des stands, alors que Gustavo Menezes s'apprêtait à sortir.
Tout allait bien en revanche pour Laurens Vanthoor, qui a chipé la référence à la Ferrari N°51, en 3'29''157, avec tout juste un dixième d'écart.
Le clan tricolore du LMP2 semblait mieux se comporter également : l'Alpine N°36, à une demi-heure du terme, pointait au 6e rang, à plus d'une seconde tout de même de la Prema N°63. L'autre voiture bleue, elle, restait à une discrète 17e place.
En GTE-Am, les équipes sont allées chercher un peu plus de rythme : c'est le cas d'Iron Lynx, dont la Porsche N°60, pilotée par Matteo Cressoni, a signé un 3'54"080, 92 millièmes devant une autre Porsche, la N°56 de Project 1- AO.
La Nascar se trouve, elle, dans un no-man's-land entre deux catégories : avec son rythme en 3'51", elle suit d'environ sept secondes les dernières LMP2, et précède les premières GT de trois secondes.
Au bout de cette séance, Porsche a donné la réplique à Ferrari en s'adjugeant le meilleur temps, par ailleurs amélioré de deux dixièmes (3'28"878). Le signe d'une bagarre légendaire en Hyperpole ?
