24 h du Mans - H+10 : Peugeot se rit des neutralisations !
Décidément, les évènements sourient à Peugeot. La N°94, après une Safety Car et une Full Course Yellow, a gardé la tête des 24 heures du Mans, alors que Ferrari a connu un nouveau déboire.
Rédigé
pPar
Bastien Dauby
Le 11/06 à 02:04, archivé
Passée la 8e heure de ce centenaire des 24 heures du Mans, Peugeot, avec la 9X8 N°94, a vu son avance être ratatinée par la troisième intervention de la Safety Car. La Toyota N°7 devait être dégagée de la ligne droite des Hunaudières.
Autant dire que cette nouvelle neutralisation totale était annonciatrice que le spectacle était loin, (très) loin d'être terminé ! Ces 24 heures du Mans sont d'une folie absolue de bout en bout, quelle que soit la catégorie.
D'ailleurs, chez les autres, la malheureuse Alpine N°35, qui réalisait un super début de course, a dégringolé au 16e rang des LMP2, après le crash avec la Toyota N°7. En GTE-Am, Project One tenait toujours la dragée haute à des Iron Dames décidément toujours dans le coup. La Corvette N°33, elle, était en train de poursuivre sa remontée depuis la 10e place.
Mais l'attention était bien entendu toujours focalisée sur cette surprenante Peugeot N°94. Jean-Marc Finot, le patron de Stellantis Motorsport et Carlos Tavares gardaient un sourire discret (car il restait encore beaucoup de temps).
Pendant l'intervention de la Safety Car, la Cadillac N°2 d'Alex Lynn a réussi à sauter les deux Ferrari dans les stands ! Le classement des Hypercar est toujours resté incroyablement changeant, pour le plus grand bonheur des courageux qui ont veillé.
Une fois la Safety Car effacée, la Toyota N°8 de Rio Hirakawa a directement fondu sur la Peugeot de tête. Et elle l'a effacée au freinage de la 2e chicane des Hunaudières. Les Ferrari, quant à elles, ont repris leur ordre de marche pour partir à la chasse de la Japonaise, nouvelle meneuse de cette classique mancelle.
La Jota LMP2 est partie ensuite à la faute à la chicane Daytona et une nouvelle slow zone a alors été mise en place. Décidément, ça ne s'arrête pas !
Puis, à 1 h 31, la Porsche N°5 est rentrée dans le garage, ce qui traduit une édition du centenaire bien décevante pour le clan allemand. Le train avant a été démonté.
Les deux Ferrari, quant à elles, se sont suivies l'une et l'autre, dans l'ordre la 51 devant la 50, pour tenter d'aller à la poursuite de la Peugeot de Nico Müller.
Dans l'autre clan français, chez Alpine, Julien Canal a pris la suite de Matthieu Vaxivière, à une très belle 9e place de la catégorie LMP2. Chez les GT, la Porsche du Project One a repris la tête devant l'AF Corse (Ferrari N°54).
Mais Hirakawa, sur la Toyota rescapée, a poussé pour tenter de s'échapper, presqu'en vain. Puis, encore une fois, une LMP2 a animé la course : la Prema N°63, pilotée par Daniil Kvyat, a vu sa suspension arrière lâcher à la sortie des S Porsche : on était réparti pour un Full Course Yellow. La Toyota en a alors immédiatement profité pour s'arrêter aux stands, pour de nouveau laisser les commandes à la Peugeot.
Puis, coup de théâtre : la Ferrari N°50 est rappelée au garage ! Tout l'avant de la voiture a été démonté. La Peugeot avait champ libre pour dérouler.
Autant dire que cette nouvelle neutralisation totale était annonciatrice que le spectacle était loin, (très) loin d'être terminé ! Ces 24 heures du Mans sont d'une folie absolue de bout en bout, quelle que soit la catégorie.
D'ailleurs, chez les autres, la malheureuse Alpine N°35, qui réalisait un super début de course, a dégringolé au 16e rang des LMP2, après le crash avec la Toyota N°7. En GTE-Am, Project One tenait toujours la dragée haute à des Iron Dames décidément toujours dans le coup. La Corvette N°33, elle, était en train de poursuivre sa remontée depuis la 10e place.
Mais l'attention était bien entendu toujours focalisée sur cette surprenante Peugeot N°94. Jean-Marc Finot, le patron de Stellantis Motorsport et Carlos Tavares gardaient un sourire discret (car il restait encore beaucoup de temps).
Pendant l'intervention de la Safety Car, la Cadillac N°2 d'Alex Lynn a réussi à sauter les deux Ferrari dans les stands ! Le classement des Hypercar est toujours resté incroyablement changeant, pour le plus grand bonheur des courageux qui ont veillé.
Relance puis FCY !
Une fois la Safety Car effacée, la Toyota N°8 de Rio Hirakawa a directement fondu sur la Peugeot de tête. Et elle l'a effacée au freinage de la 2e chicane des Hunaudières. Les Ferrari, quant à elles, ont repris leur ordre de marche pour partir à la chasse de la Japonaise, nouvelle meneuse de cette classique mancelle.
La Jota LMP2 est partie ensuite à la faute à la chicane Daytona et une nouvelle slow zone a alors été mise en place. Décidément, ça ne s'arrête pas !
Puis, à 1 h 31, la Porsche N°5 est rentrée dans le garage, ce qui traduit une édition du centenaire bien décevante pour le clan allemand. Le train avant a été démonté.
Les deux Ferrari, quant à elles, se sont suivies l'une et l'autre, dans l'ordre la 51 devant la 50, pour tenter d'aller à la poursuite de la Peugeot de Nico Müller.
Dans l'autre clan français, chez Alpine, Julien Canal a pris la suite de Matthieu Vaxivière, à une très belle 9e place de la catégorie LMP2. Chez les GT, la Porsche du Project One a repris la tête devant l'AF Corse (Ferrari N°54).
Mais Hirakawa, sur la Toyota rescapée, a poussé pour tenter de s'échapper, presqu'en vain. Puis, encore une fois, une LMP2 a animé la course : la Prema N°63, pilotée par Daniil Kvyat, a vu sa suspension arrière lâcher à la sortie des S Porsche : on était réparti pour un Full Course Yellow. La Toyota en a alors immédiatement profité pour s'arrêter aux stands, pour de nouveau laisser les commandes à la Peugeot.
Puis, coup de théâtre : la Ferrari N°50 est rappelée au garage ! Tout l'avant de la voiture a été démonté. La Peugeot avait champ libre pour dérouler.
