Peugeot repart de Fuji très déçu

WEC. Contrairement aux 6 Heures de Monza, avec un podium à la clé, les 6 Heures de Fuji ont été un véritable calvaire pour Peugeot. La marque au Lion n'a pu devancer Cadillac, Proton et Vanwall qu'au bénéfice des soucis qu'ont connus ces derniers.

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Les deux Peugeot n'avaient pas de rythme à Fuji. Un sacré contraste avec la manche de Monza.
© Peugeot Sport / Les deux Peugeot n'avaient pas de rythme à Fuji. Un sacré contraste avec la manche de Monza.

La Peugeot 9X8 avait tout pour rendre curieux les amateurs d'endurance. Le concept de la nouvelle Hypercar sochalienne, sans aileron arrière et tout à l'effet de sol, a dû en plus gérer une dégradation des pneus drastiquement différente de celle de ses adversaires.

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En l'occurrence, les pneus arrières étant de la même taille que les pneus avant, la gestion de l'usure pneumatique s'est révélée être cauchemardesque. Il n'y avait pas moyen de lutter face aux Toyota, Porsche et même Ferrari, qui n'était pas spécialement dans le coup.

La N°94 a terminé devant la voiture sœur. Et de l'avis de Stoffel Vandoorne, qui faisait ses débuts sur le prototype français, la Peugeot manque cruellement de performance.

« Je pense que nous avons fait un assez bon boulot dans l’ensemble. Malheureusement nous manquons un peu de performance pour aller se battre devant et répéter le podium de Monza. Nous avons tout donné, nous n’avons pas fait d’erreurs. J’étais à l’aise dans la voiture ce qui est positif, j’ai fait un bon double relais, ce qui était pour moi très important donc je suis satisfait de ma préparation pour cette course. »

Pas mieux sur la N°93

De l'autre côté du garage, les mines n'étaient pas non plus très réjouies. Dès le début de course, alors que Toyota, Porsche et Ferrari s'échappaient, les Lionnes ont dû batailler avec les deux privés de Stuttgart, Jota (N°38) et Proton (N°99). La résistance était héroïque, mais il n'a fallu compter que sur les problèmes des uns et des autres pour ne pas être devancés.

Jean-Eric Vergne, pilote de la 93, n'a pas trouvé une once de rythme du week-end sur sa machine. Et les 8 Heures de Bahreïn, qui viendront conclure le championnat 2023, devra permettre de finir en beauté.

« C’était une course assez frustrante car nous n’avions pas la performance attendue, en particulier sur notre voiture, la #93. Nous devons comprendre pourquoi nous avons tant manqué de rythme pendant la course comme lors des essais libres plus tôt dans la semaine. Nous avons encore beaucoup de travail afin d’améliorer notre performance pour la dernière course de la saison. »

La 9X8 est une voiture pouvant se débrouiller sur les courses longues, type 24 Heures. Mais le changement de concept, qui se murmure depuis plusieurs mois dans le paddock, pourrait être le bienvenu, avec une concurrence qui va prendre du volume en 2024.

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