8 Heures de Bahreïn : Ryan Briscoe en renfort chez Vanwall
L'écurie Vanwall, avec sa seule Vandervell N°4, a été la plus changeante concernant ses équipages. Après avoir remercié Jacques Villeneuve puis vu Tom Dillmann partir, l'Australien Ryan Briscoe sera présent pour la finale du WEC, à Bahreïn.
La saison 2023 a été splendide sur tous les points : une catégorie Hypercar somptueuse, des 24 Heures du Mans extraordinaires, un plateau LMP2 relevé comme jamais et une dernière année des GTE-Am ultra disputée.
C'est au cours des 8 Heures de Bahreïn, le 4 novembre prochain, que le WEC 2023 va se refermer, avant un chapitre 2024 qui s'annonce encore meilleur. Mais ces réjouissances n'ont pas été de la même teneur pour tout le monde : face aux grosses usines, Glickenhaus a capitulé à partir de Monza et ne reviendra sans doute plus. Ce qui est dommage, car l'écurie de Jim avait toute la sympathie du public.
Il ne reste donc plus que la petite Vanwall, qui n'a eu droit qu'à une toute brève préparation avant d'arriver cette année. Les effectifs ont été durs à maintenir sur la durée : la présence de Jacques Villeneuve promettait beaucoup, mais le champion du monde 1997 de F1 a été mis à la porte après Spa.
Dès lors, le trio n'a cessé de bouger, avec le départ de Tom Dillmann, conscient que des opportunités peuvent s'ouvrir à lui ailleurs.
Un dernier trio avant le retrait ?
La confiance de Vanwall sera de nouveau accordée aux Tricolores Esteban Guerrieri, ancien pilote WTCC, et Tristan Vautier. Leur équipier sera un pilote passé par Glickenhaus à la fin des périodes de vaches maigres du WEC : l'Australien Ryan Briscoe.
Le natif de Sydney s'était offert le podium en 2022 avec l'écurie américaine (3e) et avait pris d'autres chemins avant qu'il ne soit rappelé. Bien sûr, ses années passées en IndyCar, son rôle d'essayeur chez Toyota en F1 et ses participations récentes au WEC ne seront que bienvenus avant cette dernière manche de la saison.
Cette arrivée ne lève toutefois pas le doute sur l'avenir de Vanwall en championnat du monde : la vie des petits constructeurs n'est pas du tout facilitée par le retour en masse des grandes usines automobiles. La présence de Vanwall a été confirmée pour l'année prochaine, mais le grand manque de performance du prototype anglais ne joue pas en sa faveur.
En tous les cas, la piste Bahreïnie sera l'occasion de voir si cette Vandervell 680 en a encore dans le ventre et si, à terme, une remontée dans la hiérarchie est envisageable.
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