8 Heures de Bahreïn - Qualifications : Toyota verrouille la première ligne
Il n'y a pas eu de véritable suspense : les deux Toyota occuperont la première ligne des 8 Heures de Bahreïn, tandis que les rivaux directs, Ferrari, se sont montrés loin du compte.
Les qualifications des 8 Heures de Bahreïn confirment ce que nous avancions : il faudrait un véritable cataclysme pour que Toyota perde le titre pilote (avec la N°7 et la N°8) au profit de Ferrari.
Cette unique séance de 15 minutes a vite été conclue (sur le plan sportif) par la N°8 de Brendon Hartley, qui a devancé assez allègrement la N°7 de Kamui Kobayashi. Le Néo-Zélandais a ainsi marqué un point et rend la tâche un peu plus difficile à Ferrari.
La N°51 est désormais la seule 499P a pouvoir être championne du monde (avec 33 points de retard), puisque la N°50 se retrouve à 38 points de la Toyota N°8. Soit le total que rapportera la victoire, et une égalité de points ne leur serait d'aucun secours : c'était la seule des voitures encore titrables à ne pas avoir gagné cette année.
Autant dire qu'avec cette double première ligne, le premier constructeur mondial sera en première ligne (au sens figuré cette fois) dans la bataille pour le titre.
Les deux prototypes japonais ont devancé des voitures qui étaient attendues : la Cadillac N°2, qui a tout de même lâché sept dixièmes aux Toyota, et la Porsche Penske N°6, emmenée par Kevin Estre.
Les Ferrari partiront, dans l'ordre N°50 et N°51, depuis la 3e ligne. Un véritable gouffre les sépare de la tête de course, alors le rythme sur huit heures devra être drastiquement plus élevé. Les Peugeot, quant à elles, sont bien loin du compte et la fin des galères est certainement très attendue, après une saison ponctuée d'un seul podium, la 3e place de la 93 à Monza. Les deux 9X8 partiront, ce dimanche, des 10e et 11e place, seulement devant la vaillante Vanwall. Dur...
LMP2 : Alpine très bien placé !
Depuis le début des hostilités à Bahreïn, jamais United Autosport n'a cédé les références chronométriques. La toute dernière pole position du LMP2 en WEC est revenue à l'écurie anglo-américaine, grâce au superbe tour de Tom Blomqvist sur la N°23.
La première ligne sera complétée par l'Alpine N°36, qui n'avait jamais été aussi bien placée cette saison sur une grille de départ ! Charles Milesi a attendu la fin de la séance, en profitant d'une piste gommée et des pneus préservés, pour aller chercher la 2e place.
Un sacré contraste avec les précédentes manches, d'autant que Philippe Sinault, le patron de l'écurie Signatech, reconnaissait volontiers auprès de MotorsInside que le rythme sur un tour n'a jamais été suffisant. Mais le bon rythme de course des Alpine peut offrir de belles promesses...mais il faudra aller au bout des huit heures !
Le titre se joue toujours entre la WRT N°41, l'Inter Europol N°34 et la United Autosport N°22...eh bien les ténors sont derrière ! Chacun des belligérants ont conclu leur qualification aux 11e (avant dernière !), 7e et 5e. WRT va devoir se retrousser les manches, au risque qu'un scénario catastrophe ne se produise : un abandon et une victoire de l'un des rivaux. La dernière des LMP2 promet un spectacle grandiose !
LMGTE-Am : la der pour les Iron Dames
Les LMP2 ne sont pas la seule catégorie à tirer leur révérence en WEC : la classe Grand Tourisme Endurance, après les adieux des Pro, cèdera définitivement sa place aux GT3 l'année prochaine.
La Porsche N°85 des Iron Dames s'est offert la dernière pole de l'ère GTE en WEC, leur troisième de la saison, aux mains de la Belge Sarah Bovy. L'occasion sera belle pour offrir un moment d'histoire au championnat du monde : la toute première victoire d'un équipage 100 % féminin.
La première ligne sera complétée par l'Aston Martin N°777 du D'Station Racing. Mais rien n'est joué : les GTE, pour leur dernière représentation, devraient nous offrir un grand suspense pour la victoire.
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