Toyota compte remettre les pendules à l'heure à Imola
WEC. Après une manche d'ouverture passée dans le milieu de peloton, Toyota espère afficher un meilleur niveau de performance à Imola. Pour la première fois, le WEC va poser ses roues sur le tracé italien.
Un visage qui n'est pas dans les habitudes de Toyota. Depuis le départ des « gros » Audi et Porsche, en 2016 puis 2017, Toyota avait habitué les badauds à les voir en tête de course et à accumuler les succès, faute de concurrence d'usine. Et l'an dernier, seul Le Mans leur a échappé.
Mais pour la manche d'ouverture de ce championnat du monde, en mars dernier, les Nippons n'ont pas affiché le même niveau de performance. Les deux voitures japonaises ont terminé au 5e et au 8e rang. Des positions inhabituelles pour cette écurie qui accumule les titres.
Un peu plus d'un mois après cette première échéance, Toyota compte rebondir. Et ça va commencer par les 6 heures d'Imola, prévues ce dimanche 21 avril. Sur ce nouveau tracé au calendrier du WEC, l'écurie pourra compter sur l'expérience de ses pilotes.
La clé du succès : le départ
« Bien qu'Imola soit une nouvelle piste pour l'équipe, la plupart de ses pilotes y ont déjà concouru. Ryo est le vainqueur le plus récent à avoir triomphé dans une course de l'European Le Mans Series (ELMS) en 2016, tandis que Kamui et Nyck y ont remporté des courses de formule junior au début de leur carrière. Ni Mike ni Sébastien n'ont déjà couru à Imola, alors que Brendon ne l'a fait qu'une seule fois, en ELMS en 2013 », rappelle le constructeur.
Les pilotes eux-mêmes espèrent retrouver les premières places et concurrencer Porsche, qui a dominé la manche d'ouverture. « J'ai beaucoup couru en Italie en tant que jeune pilote, donc je connais bien la piste et j'y ai également gagné des courses. Ce sera un défi de gagner ce week-end sur une nouvelle piste pour notre voiture, mais nous travaillons dur ensemble, en tant qu'équipe, pour obtenir le meilleur résultat possible », annonce Kamui Kobayashi, pilote de la numéro 7.
Vers une rude concurrence ?
De son côté, Brendon Hartley, dans la voiture sœur N°8, s'attend à une rude concurrence sur un tracé sinueux et rapide où les opportunités de dépassement se font rares.
« La passion italienne pour la course automobile est légendaire et nous nous dirigeons vers le territoire national de Ferrari, donc l'ambiance à Imola devrait être incroyable. Je m'attends à un week-end particulier, et à une bataille particulièrement serrée devant. Au Qatar, nous avons vu à quel point la bataille est serrée en Hypercar et ce sera encore le cas. Personne ne peut se permettre de commettre la moindre erreur en qualifications ou en course car, dans une compétition aussi serrée, on peut perdre beaucoup de positions. Nous devons tous être au top de notre forme pour nous battre devant. »
Vous pouvez ajoutez Motors Inside dans vos sources favorites sur Google News.