Sébastien Bourdais face au défi d'une piste qui se dégrade d'année en année
Avec le passage des voitures au quotidien, le bitume de la piste se dégrade. Quelques parties sont très abîmées, ce qui complique la tâche des pilotes. Il faut que la voiture soit réglée parfaitement. Et les bosses ne doivent pas trop user la planche située sous le bolide.


Les yeux fermés, il pourrait réaliser un tour du circuit sans sortir de piste. Sébastien Bourdais est le local de l'étape et l'un des hommes les plus expérimentés aux 24 Heures du Mans, avec 16 participations. Le Manceau revient pour la deuxième année consécutive avec Cadillac, pour espérer lutter pour la victoire.
Mais avant de penser au succès à domicile, le Tricolore doit réapprendre une piste qui évolue sans cesse « Tous les ans, ça se dégrade. Jusqu'à ce que ce soit resurfacé. La première portion, vers Antarès commence à être très ondulée. Pour l'usure de la planche, c'est compliqué », confirme-t-il.
Quelques zones bénéficient maintenant d'un nouveau revêtement. « De la sortie Mulsanne à la sortie Arnage ». Une bonne chose pour le pilote la numéro 3. Cela usait beaucoup la voiture et notamment la planche située en dessous, qu'il ne faut pas user de plus de cinq millimètres sur toute la course. « Si on pouvait, on roulerait plus bas, mais tu uses trop la planche. L'évolution de la piste, c'est ce qui dicte la hauteur de caisse. »
Le Français a pu appréhender la nouvelle version de la piste lors de la journée test où il a terminé à la 19e position. Avec son équipe, il pourra peaufiner les réglages pour la suite de la semaine. Malgré un chrono loin des meilleurs, Sébastien Bourdais rappelle que cette année, 23 voitures peuvent jouer la gagne.
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