Pas de Toyota en Hyperpole : une première !
L'histoire ne va pas toujours dans le bon sens : avec la disqualification de la Toyota N°7, aucune des deux GR010 ne sera en Hyperpole ce jeudi. Du jamais vu dans l'ère Hypercar. Également un fait rare que la marque nippone ne soit dans le top 10 des qualifications depuis la création du WEC en 2012.
Voici encore deux ans, Toyota portait seul à bout de bras un WEC en asphyxie, après le départ des constructeurs les uns après les autres. La concurrence est arrivée en masse et le premier constructeur mondial devait à nouveau se frotter à des adversaires à sa taille.
L'année dernière, seul Ferrari avait réussi à priver Toyota d'une victoire : la plus importante, au Mans. Tout le reste, ce sont les Nippons qui l'ont emporté.
Et cette année, cela semble être une année supplice pour Toyota : une seule victoire, un seul podium (à Imola). Aux 24 Heures du Mans, les qualifications ont été le théâtre d'un coup de tonnerre, puisque les deux voitures japonaises ont été exclues de l'Hyperpole, après le déclassement de la N°7.
« Considérant que le pilote a provoqué le drapeau rouge, considérant qu'il n'y a pas de raison évidente d'annuler une partie seulement de ses temps, et considérant que les commissaires ne voient pas de circonstances exceptionnelles leur permettant de ne pas appliquer le principe établi par cet article (le 10.2.4 du règlement spécifique aux 24 Heures du Mans), ils décident d'annuler tous ses temps de passage. »
Cela ne s'est jamais vu depuis que ce système de qualification a été mis en place. Et, dans toutes les participations de Toyota en WEC depuis 2012, jamais le constructeur japonais n'avait été classé au-delà même du Top 10 général !
Cela ne sonne pas pour autant la fin des haricots pour la marque du Pays du Soleil levant, puisque même les ultra-favoris qu'étaient les Porsche ont bu la tasse, en ne comptant que deux prototypes en Hyperpole sur six possibles. Ce qui primera sera surtout la gestion de la course, puisque 24 heures sont très largement suffisantes pour assister à des retournements de situation. Il faudra d'abord digérer cette inédite déconvenue.
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