Jenson Button : de la Nascar à l'Hypercar

WEC. Les 24 Heures du Mans 2024 seront les troisièmes de Jenson Button dans sa longue carrière. Le champion du monde de F1 2009 est aligné chez Jota, sur la Porsche N°38, dans une catégorie Hypercar qui le réjouit.

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Jenson Button est tout sourire avant de prendre part à ses troisièmes 24 Heures du Mans.
© MotorsInside / Alexandre Rodrigues / Jenson Button est tout sourire avant de prendre part à ses troisièmes 24 Heures du Mans.

Trois participations, trois catégories différentes : les premières 24 Heures du Mans de Jenson Button se sont faites en 2018 en LMP1, dans le team russe SMP et les secondes durant le centenaire, l'an dernier, dans la très populaire Nascar Garage 56 (aux côtés de Mike Rockenfeller et Jimmie Johnson).

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Cette année, le sympathique britannique se retrouve en Hypercar, dans le team Jota, sur la Porsche 963 N°38. Un sacré contraste avec la Chevrolet Camaro, qui tournait d'ailleurs plus vite que les GTE-Am.

« Franchement, avec la Nascar, c'était un week-end vraiment amusant », souriait, comme à son habitude, Jenson Button. « Chez Hendrick Motorsport, il y avait un grand professionnalisme, couplé à une ambiance très sympa. On avait de bons challenges à relever, comme faire la course avec les GT par exemple. Et on a atteint notre objectif, qui était de finir la course. »

Deux joyaux sur la couronne ?

Jenson Button fait partie des rares pilotes à avoir gagné l'une des trois courses qui composent la triple couronne. Le champion du monde 2009 avait décroché Monaco, cette même année, avec Brawn GP. Il ne manque plus que Le Mans et l'Indy 500. Mais le choix est vite fait, par élimination.

« On m'a beaucoup parlé de l'Indy 500, mais ce n'est pas une course qui m'intéresse. Bien sûr, j'ai un respect absolu pour ceux qui y prennent part ! C'est une course où les nerfs sont mis à rude épreuve. Alors qu'à ce stade de ma carrière, j'ai juste envie de prendre du plaisir », relate Button.

D'autant que la dimension populaire du Mans et la relation avec les équipiers est propice aux atmosphères détendues. C'est pourquoi Jenson Button était désireux de revenir ici. « Il y a le bruit, la musique, les spectateurs... et même les odeurs ! Quand je passais dans les esses Porsche, je pouvais presque sentir le parfum des barbecues dans les campings. C'est unique au monde et les gens viennent de partout pour voir ça. »

Pour ses troisièmes 24 Heures, la pluie est annoncée, surtout pour la matinée de dimanche. Mais le Britannique attend de voir. « Il devait pleuvoir jeudi pour les essais et l'Hyperpole et nous n'avons rien eu. La réponse, on l'aura ce samedi. Mais ça va être du sport si c'est le cas ! »

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