WEC

Peugeot attaque Le Mans dans l'obligation d'un résultat

Les 24 Heures du Mans seront un premier juge de paix pour la 9X8 version 2024. La voiture sochalienne, malgré ses indéniables atouts esthétiques, n'en demeure pas moins loin du compte.

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Jean-Marc Finot, durant la conférence de presse de Peugeot, a défendu le programme Hypercar.
© Overtake/Motors Inside / Jean-Marc Finot, durant la conférence de presse de Peugeot, a défendu le programme Hypercar.

Le ton est donné : la fiabilité et la performance font défaut à Peugeot, depuis son retour en WEC, fin 2022. Entre-temps, quelques rares coups d'éclat sont venus donner de l'élan aux troupes sochaliennes. Comment ne pas citer cette incroyable épopée en tête de l'édition du centenaire, avec la N°94 ? Sans oublier le podium de Monza, à la course suivante.

L'ancienne version de la 9X8 a fait de tristes adieux à Losail : la 2e place, tenue par la N°93, s'est envolée dans le dernier tour. Alors même que l'équipage Vergne/Di Resta/Jensen avait pris la tête des 1812 kilomètres du Qatar, en début de course.

Ce manque de résultats commence à faire grincer des dents à la haute direction de Peugeot. De quoi mettre fin au programme 9X8 ? Jean-Marc Finot, le patron de Stellantis Motorsport, entend bien défendre le projet jusqu'à ce que viennent les résultats.

« Peugeot a l'endurance dans son ADN et on n'est pas revenus au Mans par hasard. Plus que jamais, l'endurance est une formidable plateforme marketing : la popularité croissante du WEC et des 24 Heures du Mans offrent à la marque une belle visibilité. »

Mais le temps pourrait presser. Il faut aussi dire que Peugeot a fait le choix de repartir d'une feuille blanche pour revenir à une voiture plus conventionnelle. « C'est un concept totalement nouveau duquel on a encore beaucoup à apprendre » déclare Olivier Jeansonnie, le chef du programme endurance.

La pluie annoncée pourrait cependant offrir un bon coup de pouce au Lion, où il avait brillé l'an dernier. « La pluie peut être une bonne opportunité pour nous », annonce Paul Di Resta (N°93). Et Loïc Duval (N°94) a pu voir lui-même, l'an dernier, qu'on peut passer du paradis à l'enfer en un rien de temps.

« La pluie au Mans, c'est super dur : sur la route, le risque d'aquaplaning est permanent, beaucoup d'eau se soulève... C'est à double tranchant : soit on en bénéficie, soit on peut tout perdre. » D'où l'importance de « faire preuve d'intelligence » ajoute, de son côté, Mikkel Jensen.

Les 9X8 partiront des 15e et 20e places sur la grille, ce samedi. Charge aux six pilotes de ne commettre aucune erreur en piste, en croisant les doigts pour que la fiabilité soit au rendez-vous.

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