De la déception pour Sébastien Buémi aux 24 Heures du Mans
WEC. Deuxième une longue partie de la course, la Toyota #8 de Sébastien Buémi a chuté au classement après un contact avec la Ferrari #51 en fin d'épreuve. Le Suisse est amer.
Il a de quoi être en colère. À la cinquième place à l'arrivée, la Toyota #8 pouvait espérer bien mieux. En lutte pour mener la course une grande partie des 24 Heures, la voiture nippone a été envoyée en tête-à-queue dans les deux dernières heures. De quoi créer de la frustration et de la déception au sein de l'équipe.
« Pour être honnête, je suis un peu déçu de terminer cinquième. Nous avons longtemps mené la course et sans l'incident en fin de course, je pense que nous aurions pu gagner. Nous avions un bon rythme et nous n'avons pas fait d'erreurs, c'est donc frustrant. L'équipe a fait du bon travail, Brendon et Ryo ont très bien conduit et les ingénieurs ont fait les bons choix stratégiques, donc je pense que nous nous sommes bien comportés. Il ne nous reste plus qu'à travailler dur pour la prochaine course au Brésil », résume Sébastien Buémi.
Le Suisse a finalement bouclé le double tour d'horloge à la cinquième place, à une minute du trio vainqueur de l'épreuve.
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L'équipe a tout de même pu batailler pour la victoire dans ce money time avec la voiture soeur. La #7 était à la lutte avec la Ferrari #50. Mais à son volant, José Maria Lopez n'est pas parvenu à revenir sur l'Hypercar rouge, malgré ses problèmes d'essence.
L'histoire aurait pu être belle pour l'Argentin. Appelé à la dernière minute pour remplacer Mike Conway, il aurait pu remporter une victoire de prestige. Et aussi montrer qu'il a toujours le niveau pour piloter au haut niveau. Au final, il a dû se contenter d'une deuxième place.
« Cette course, c'était de véritables montagnes russes en termes d'émotions. Ça a commencé il y a dix jours lorsque Mike s'est blessé et que j'ai pris sa place. J'étais heureux d'être ici, mais aussi triste pour lui. Ensuite, la course a été tout simplement la plus difficile que j'aie jamais vécue, avec la météo, le fait de devoir partir de la dernière place et de perdre du temps avec des zones de ralentissement, des crevaisons et d'autres problèmes. Nous avons toujours réussi à revenir et nous avons montré notre force de caractère. Je suis fier de tout le monde pour cela. C'est un jour émouvant pour moi, car je ne sais pas quand j'aurai une autre chance de me battre pour la victoire au classement général », raconte José Maria Lopez.
Au classement, Toyota pointe à la troisième place avec la #7 et à la septième avec l'autre bolide.
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