6 Heures de Fuji : les perspectives avant la course

WEC. L'avant-dernière manche de la saison se tient à Fuji, ce week-end. Il pourrait s'agir d'un tournant des championnats Hypercar et GT3, ou la promesse d'une finale de dingue à Bahreïn.

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Beaucoup de choses peuvent se passer à Fuji, pour l'avant-dernière course de la saison.
© DPPI/WEC/Julien Delfosse / Beaucoup de choses peuvent se passer à Fuji, pour l'avant-dernière course de la saison.

Un 7e vainqueur différent en sept courses ?

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A Austin, il y a deux semaines, la Toyota N°7 a bien failli devenir le premier équipage (Kobayashi/De Vries/Conway) à remporter deux victoires cette saison. Mais la Ferrari "privée" N°63, lui a volé la vedette. Le trio Kubica/Ye/Shwartzman a ainsi remporté sa première victoire au classement général, en devenant par la même occasion le 6e vainqueur en autant de manches.

Forcément, les candidats ne manquent pas pour tenter de maintenir cette historique variété : les Porsche, qu'il s'agisse des officielles ou des Jota, sont capables de jouer les premiers rôles ;la Ferrari N°51 est la seule des trois machines de Maranello à ne pas encore avoir gagné ;et Cadillac, dans un bon jour, peut menacer les têtes d'affiche.

Les deux BMW étaient apparues en bonne forme à Austin, même si le rythme des leaders a fini par être lâché. Difficile d'envisager un exploit d'Alpine, encore moins de Peugeot, à la régulière. Mais le premier cité a démontré que de belles choses étaient possibles.

Alpine sur sa lancée ?

Le Top 5 acquis à Austin par l'Alpine N°35 (Habsburg/Milesi/Chatin) a été une bouffée d'air frais, après l'immense déception des 24 Heures du Mans. La voiture semble se comporter de mieux en mieux et doit encore trouver plus de performance pour tenir le rythme.

La piste de Fuji a plusieurs points communs avec le circuit Texan : une grande ligne droite, des virages en appui et une section très sinueuse. Mais gare au climat : la région du Mont Fuji est très montagneuse et le temps peut virer du beau au maussade en un rien de temps.

Les N°36 et N°35 pourraient enfin réussir à faire une double entrée dans le Top 10, pour concrétiser les efforts. Mais Paul-Loup Chatin, sur la N°35, ne sera pas du voyage : la marque de Dieppe l'a remplacé par le très satisfaisant Jules Gounon, qui avait roulé à Imola et à Spa. Qui sait ?

LMGT3 : un titre possiblement décerné

Le championnat LMGT3 est lui aussi très animé et confirme que cette formule est une digne remplaçante au LMGTE.

La lutte pour le titre des pilotes concerne particulièrement les deux Porsche de chez Manthey : la N°92 du Pure Rxcing est en tête avec 118 points, celle du EMA, la N°91, en compte 90. Il reste mathématiquement quatre équipages à pouvoir être champions cette saison.

Outre les deux Porsche, la BMW N°31 de chez WRT est 3e avec 34 points de retard, suivie de l'Aston Martin N°27 du Heart of Racing, qui en compte 37. Il reste, avant Fuji, 65 points à attribuer : les 25 points de la victoire pour les 6 Heures, 38 pour les 8 Heures de Bahreïn, en y ajoutant le point de la pole position à chaque fois.

Ce qui signifie que la Porsche N°92 devra, au terme du meeting japonais, compter au moins 40 points d'avance sur la 91. Car si, à Bahreïn, cette dernière faisait la pole et la victoire, elle n'arriverait pas à égalité de points, ce qui lui serait à priori favorable. Pour cause : elle a gagné Le Mans cette année et compte, comme la 92, deux succès. Ce scénario n'exclut pas un renversement total de situation. Pour les autres.

Un championnat Hypercar qui s'intensifie

La Porsche N°6 n'a jamais quitté la tête du championnat depuis la première manche, à Losail. Et ce n'était pas faute pour ses rivaux de tenter de l'en déloger.

Avant d'arriver à Fuji, le trio Estre/Lotterer/Laurens Vanthoor/ compte 125 unités. Avec une avance très faible de douze points sur la Toyota N°7 et la Ferrari N°50, vainqueur du Mans. Et tout le monde espère une finale de rêve à Bahreïn !

Le titre, quoi qu'il arrive, ne se jouera pas à Fuji : même avec un carton plein (pole et victoire, 25+1) et un abandon de ses rivales, la Porsche N°6 n'aurait "que" 38 points d'avance. Ce serait insuffisant, puisque la pole et la victoire, à Bahreïn, en rapportent 39.

A noter que Mike Conway, sur la Toyota N°7, ne pourra pas être champion du monde chez les pilotes : il a manqué Le Mans cette année et, de fait, ne compte pas le même nombre de points que ses équipiers.

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