À Bahreïn, Porsche n'a plus qu'à conclure pour être titrée
La marque est en passe de devenir championne du monde. À la fois chez les pilotes et chez les constructeurs. La firme de Stuttgart devra regarder attentivement le résultat de Toyota.


On y arrive. Ce week-end, c'est la finale du championnat du monde d'endurance. Avec les 8 Heures de Bahreïn, les équipes vont se livrer une ultime bataille avant de se consacrer pleinement à la saison prochaine. Mais avant de se pencher sur le futur, restons sur le présent.
À Sakhir, Porsche sera en mesure de se retrouver sur le toit du monde. Avec dix points d'avance sur Toyota, deuxième du classement constructeurs, le calcul est simple : Porsche obligatoirement terminer devant les Nippons ou ne pas leur concéder plus de dix unités. C'est-à-dire qu'il faudra terminer premier ou au pire deuxième et Toyota ne gagne pas la course.
« Bahreïn est toujours une course très spéciale. L'usure des pneus est importante, de même que les contraintes liées à la chaleur et à la longueur de la course. Il y a encore beaucoup de points en jeu à Bahreïn. Tout au long de la saison, nous avons été aux avant-postes dans presque toutes les courses. Je suis sûr que ce sera également le cas à Bahreïn. Nous aimerions conclure la saison par un nouveau succès, qu'il s'agisse d'une victoire ou au moins d'un podium. Nous voulons tout faire pour décrocher le titre de champion du monde des constructeurs », annonce Michael Christensen de la Porsche #5.
Laurens Vanthoor pour l'histoire
Au championnat du monde des pilotes, le trio Estre/Lotterer/Vanthoor occupe la première place avec 150 points. Ils sont suivis par la Ferrari #50 (115 points) et la Toyota #7 avec 113 points. Une huitième place en course suffirait à l'équipage de la Porsche #6 pour s'assurer le titre pilotes.
« Au vu du classement du championnat, on pourrait penser que tout est joué, mais ce n'est pas du tout le cas ! Il est prometteur, mais avec 1,5 fois plus de points attribués à Bahreïn, le classement est encore très ouvert. C'est donc avec des sentiments mitigés que j'aborde cette course. Si nous parvenons à aborder cette compétition avec la même cohérence et la même concentration que les courses précédentes, peut-être que nos grands espoirs seront comblés. L'année dernière, nous n'étions pas très forts à Bahreïn. Mais nous avons compris pourquoi. Nous voulons exploiter notre véritable potentiel. Gagner le championnat serait un rêve absolu pour tous les membres de l'équipe », ajoute Laurens Vanthoor, qui peut devenir le premier Belge depuis Jacky Ickx à être titré en championnat du monde d'endurance.
Cette course sera donc très importante pour Porsche qui peut retrouver une couronne mondiale. Et l'un de ses pilotes peut entrer dans l'histoire de ce sport.