WEC 2025 : Alpine se constitue des équipages de choc
WEC. Après une saison 2024 prometteuse, Alpine et son équipe exploitante, Signatech, ont officialisé, jeudi, l'identité de leurs six pilotes pour l'exercice à venir. Dont un qui arrive tout droit de chez Porsche.
Pendant que la marque française boit la tasse en F1, quoi qu'étant sauvée avec son double podium brésilien, Alpine se renforce au contraire en WEC, en vue d'une saison 2025 porteuse d'ambitions.
Il faut dire que 2024 s'est passé peut-être mieux que prévu : un podium durant la saison et la 4e place finale chez les constructeurs, juste devant BMW, conforte le constructeur de Dieppe et ses A424 au châssis Oreca dans la volonté de faire mieux encore.
Il y aura une certaine continuité au sein des équipages des N°35 et N°36, dont le détail sera communiqué en début d'année. Toujours est-il que la marque tricolore a renouvelé sa confiance envers quatre pilotes déjà titularisés l'an dernier.
Les Français Paul-Loup Chatin et Charles Milesi seront une nouvelle fois de l'aventure, eux qui ont cohabité sur la N°35, avec l'Autrichien Ferdinand Habsburg, déjà titulaire cette année. Enfin, Mick Schumacher pourra pleinement se concentrer sur le WEC, puisqu'il a quitté son poste de réserviste F1 chez Mercedes et reste chez Alpine en endurance.
Makowiecki change de crèmerie
Une surprise qui n'en est pas une : parti de l'équipage officiel Porsche, le Français Frédéric Makowiecki a été annoncé comme titulaire chez Alpine, suppléant ainsi à Nicolas Lapierre, parti à la retraite. L'expérience et la vitesse du Nordiste seront forcément salutaires pour permettre à l'équipe de se rapprocher des têtes d'affiche du plateau.
Un autre Français, Jules Gounon, a logiquement été récompensé de ses excellents débuts en prototype cette année : il sera titulaire comme pilote usine au sein de l'écurie française.
L'absence de marque est évidemment celle du Limougeaud Matthieu Vaxivière : le pilote de la N°36, dont le détail du programme n'a pas été officialisé, quitte lui aussi la catégorie reine, après un dernier podium, acquis à Fuji, le mois dernier.
Dès lors, tout dépendra des progrès effectués sur la voiture pour que les pilotes puissent se rapprocher des leaders (Porsche, Ferrari, Toyota), tout en essayant de contenir une concurrence toujours aussi féroce. Lamborghini parti, Aston Martin se jettera aussi dans la mêlée.
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