Les Iron Dames vont-elles trouver le mode d'emploi de leur GT3 aux 6 Heures de Spa ?

Loin des attentes. Comme en Hypercar, les GT3 étaient complètement loin du compte au Qatar. Après une saison à dominer de la tête et des épaules, les bolides de Stuttgart ont bien déçu lors de la manche d'ouverture.

Les Iron Dames, qui avaient été très performantes avec Porsche lors de la saison 2023 (pour la dernière des GTE), n'ont pas su retrouver ce feeling avec la GT3. Treizièmes à deux tours du vainqueur, les filles au #85 n'ont pas pu rivaliser avec le reste de la grille pour intégrer la zone des points.

Les protégées de Deborah Mayer ont pu s'exercer un peu dans d'autres championnats, comme l'European Le Mans Series où elles sont parvenues à remporter la course inaugurale de Barcelone, début avril.

Dans cette compétition européenne, elles ont pu se familiariser avec ce tracé d'Imola qu'elles vont arpenter ce week-end pour le deuxième rendez-vous du championnat du monde d'endurance.

« J'aime beaucoup le circuit d'Imola et j'ai de bons souvenirs de notre victoire de classe avec la Porsche lors de l'European Le Mans Series de l'année dernière. C'était très émouvant. Je suis donc encore plus enthousiaste à l'idée de revenir sur ce circuit avec la 911 GT3 R dans le cadre du WEC. Cependant, je m'attends aussi à de grands défis. Mais nous aimons les tâches difficiles et nous sommes prêtes à affronter tous les obstacles », raconte Rahel Frey.

L'an passé, les Iron Dames avaient été magistrales ici, avec la Lamborghini. Au volant d'une voiture loin de pouvoir rivaliser avec les meilleures, Sarah Bovy avait décroché la cinquième place en qualifications, avant de devoir abandonner lors de la course.

Cette année, la Belge n'est plus là. Célia Martin la remplace. La pilote tricolore doit continuer à s'habituer à ce nouvel environnement. Sa victoire à Barcelone en ELMS a dû lui booster sa confiance. Les filles en rose seront-elles de retour en haut de la grille à Imola ?