WEC

Aux 6 Heures d'Imola, Porsche s'est battu, mais sans était trop loin

Hormis une légère éclaircie venant de la #6, Porsche n'a pas été au niveau à Imola. Le constructeur de Stuttgart n'est pas aussi fort qu'en 2024.

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Il y a eu du mieux pour Porsche, mais l'équipe allemande est encore loin.
© DPPI / FIA WEC / Il y a eu du mieux pour Porsche, mais l'équipe allemande est encore loin.

Une seule voiture dans le top 10. À Imola, les Porsche 963 ont encore souffert. Assez mal qualifiées, les hypercars ne sont quasiment pas parvenues à combler ce retard lors de la course. Si à un moment, la #6 est parvenue à faire de belles choses, elle n'a pas pu résister longtemps à la Ferrari #51.

Hormis cette éclaircie, la voiture qui a été championne du monde l'an passé a terminé à une maigre huitième place. « Nous avons eu une course très propre et nous avons même mené le peloton à certains moments. Au final, nous avons marqué des points au championnat du monde. Évidemment, nous aurions préféré terminer plus haut dans le classement, mais le résultat reflète notre performance par rapport à la concurrence. Nous avons vraiment fait de notre mieux aujourd'hui », a estimé Matt Campbell de la #6.

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Si la situation était difficile au sein de la #6, dans la voiture soeur, c'était pire. Elle n'est jamais vraiment apparue à l'écran et a produit une course assez simple. Sans grosse action. Elle n'a jamais été en mesure d'inquiéter qui que ce soit.

« C'était difficile et finalement décevant. Je m'attendais à un résultat un peu meilleur. Nous étions sur la bonne voie pour terminer dans le top 5, mais cela n'a pas été le cas. Nous devons maintenant voir où nous pouvons améliorer nos performances et notre stratégie », a estimé Mathieu Jaminet, de la #5, qui n'a obtenu que la 11e position.

Le niveau de Porsche en ce début de saison est presque inquiétant. On sait que pour rééquilibrer les chances, la BoP des voitures de Stuttgart est plus dure qu'en 2024, mais au final, elle a été très sévère. Malgré un rééquilibrage pour ce week-end italien, les troupes allemandes restent bien en deçà des performances espérées.

Avec seulement 12 unités au classement constructeurs, les chances d'obtenir le titre face à Ferrari, qui en a 80 de plus, semblent quasiment nulles. Sauf sursaut d'orgueil très rapidement, il faudra presque déjà se tourner vers 2026.

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