WEC

« J'espère les rendre fiers », Célia Martin motivée pour ses premières 24 Heures du Mans

La Française va tenter de faire briller le drapeau tricolore aux 24 Heures du Mans pour sa première participation à l'épreuve.

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La Tricolore compte se servir de son expérience au Nürburgring pour la gestion du trafic.
© Alexandre Rodrigues / La Tricolore compte se servir de son expérience au Nürburgring pour la gestion du trafic.

Elle l'annonce sans pression. Elle veut briller à domicile. Célia Martin entame sa première saison en championnat d'endurance. Après une première année en Michelin Le Mans Cup, la Tricolore a été promue dans l'équipe type des Iron Dames. Un véritable bond en avant pour elle.

Après trois manches de WEC, elle va découvrir la plus grande course du monde. Mais pas de quoi lui mettre de la pression ou de la stresser. « J'ai essayé tout au long de la saison de mettre la pression de côté, de ne pas trop y penser. Je sais que si je commençais à penser au Mans de plus en plus, je savais que je serais trop sous pression. Jusqu'à présent, ça va », a-t-elle confié.

Rendre fier les Français

Même lors de sa préparation, elle a refusé que la pression ne soit trop forte. Pas question de perturber sa routine. « Je prends les choses comme elles viennent. C'est pour avoir le moins d'a priori possible. » Elle admet tout de même qu'une rapide analyse des départs s'imposera.

Dans la Sarthe, elle a pu voir de près la popularité de son équipe auprès du public. Lors de la séance de dédicaces, mardi 10 juin, le stand des Iron Dames était l'un des plus prisés. Cette année, la présence de Célia Martin dans la line-up rajoute un peu plus de passion dans les rangs français. « J'ai l'impression qu'il y a pas mal de Français qui sont fiers d'avoir une Française dans la voiture. J'espère les rendre encore plus fiers. »

Une histoire d'amour avec le Nürburgring

Célia Martin, malgré une faible expérience en championnat du monde d'endurance, a l'habitude des longues courses. Elle a participé à plusieurs reprises aux 24 Heures du Nürburgring. Un avantage qu'elle pourrait mettre à profit pour la gestion du trafic. « Mais pas vraiment pour les pneus. On sait qu'il n'y a pas trop de dégradation. L'an dernier, on a pu tripler, voire quadrupler les relais. »

Le Nürburgring, un autre circuit mythique sur lequel elle a pu rouler. Des tours et des tours. Entre 3.000 et 5.000 selon ses estimations. « Je suis loin de Sabine Schmitz, qui reste la reine », rigole-t-elle. Ce tracé sinueux au milieu du massif de l'Eifel est son havre de paix depuis de nombreuses années. « Je peux toujours aller à pied au circuit en cinq minutes. C'est une piste complètement différente. Le massif de l'Eifel, c'est un peu montagneux, c'est vert. Il y a un vrai contraste avec ce que l'on vit à 200 à l'heure chaque jour. J'aime m'y ressourcer. »

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