
Un rythme insuffisant. Toute la semaine, Peugeot n'a pas tenu son rang et a fortement déçu. Dès la journée test, les 9X8 ont été en retrait. Malgré un roulage conséquent pour préparer les voitures, la marque au Lion n'est pas parvenue à inverser la tendance.
Ce manque de performance s'est ressenti en qualifications avec une élimination dès la première phase. Pour tenter de remonter dans le classement, Peugeot a mis en place une stratégie d'économie : rouler moins vite pour consommer moins de carburant et moins user les pneus. Au final, cela a permis d'aller moins de fois dans les stands.
Les problèmes n'ont pas épargné la #93 qui a tapé le mur en début de course à l'entrée des virages Porsche, ce qui a fortement abîmé la voiture. Après un rapide passage aux stands, elle est repartie. Mais celle-ci a été arrêtée près de dix minutes durant la nuit pour un problème de direction.
La voiture sœur a été bien plus propre et cela s'est vu au résultat avec une onzième place au final. Les points n'étaient pas loin, mais Alpine a été plus forte en fin d'épreuve. C'est donc un zéro pointé pour Peugeot au Mans.
« On savait, compte tenu des règles, qu'on allait avoir un handicap de rythme sur cette course. On l'avait vu en qualifications, ce n'était une surprise pour personne. On a donc établi une stratégie pour prendre en compte ce rythme, avec de "l'energy saving", l'augmentation du nombre de tours par relais et la réduction du nombre de relais. Ça a marché avec la #94 qui se battait avec la Cadillac partie en première ligne après six heures de course. Je suis très fier de l'équipe qui a livré une magnifique prestation, de manière très professionnelle avec la même rigueur et le même engagement que pour des places d'honneur », souligne tout de même Jean-Marc Finot, Senior VP de Stellantis Motorsport.